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 Well, it was not really as breakfast at tiffany's. (Gips)

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MessageSujet: Well, it was not really as breakfast at tiffany's. (Gips)   Well, it was not really as breakfast at tiffany's. (Gips) EmptyLun 25 Aoû - 0:43



Well, it was not really as breakfast at tiffany's.


Gips Δ Hildi


“ 'm living the life of dreams, I'm living the life of dreams, with good people all around me, I'm living the life of dreams; I'm feeling hopefully, feeling quite hopefully with good people all around me I'm feeling hopefully. And the light shines bright all through the night and our dreams are making us nice stories. Living the life of dreams, living the life of dreams with good people all around, we're living the life of dreams. ”


Elle était tellement heureuse, tellement excitée avec son sourire de midinette et ses rubans dans les cheveux. Elle avait traversé le camp avec le même entrain qu'une gamine au lendemain de noël.
Plus personne ne s'étonnait de la voir par ici. C'était à chaque fois à peu près le même rituel : On l'entendait arriver à des kilomètres à la ronde. Elle déboulait comme une tornade, au volant d'un scooter qu'elle finissait toujours par garer n'importe comment...ou ne pas garer du tout. Elle abandonnait le véhicule dans un coin où elle espérait ne gêner personne, puis traversait le vaste champ en un éclair. Elle balançait toujours des salutations et autres politesses d'usage à la volé, et seuls les nouveaux arrivants se demandaient encore qui pouvait être cet ouragan de blondeur. Et s'il arrivait qu'ils posent parfois la question à quelques aînés ou résidents de longue date, ils finissaient souvent par laisser tomber, trop habitué à voir le même spectacle se répéter deux, trois, parfois quatre fois le même jour.

Hildi était une habituée du camp. Elle n'y avait jamais vécu mais c'était presque comme. Au moins une fois par jour, elle y traînait sa tignasse peroxydée, et ne repartait que lorsqu'elle y était obligée. A chaque fois, elle avait cette démarche pressée et cet air décidé, qui pouvait laisser croire qu'elle avait de grandes nouvelles à annoncer, quand il s 'agissait en règle général de futilité. A vrai dire, elle même ne savait plus depuis combien de temps Gipsyn devait supporter ses vas-et-viens incessants.
Gipsyn, c'était le type assez gentil pour accepter de transformer son van en refuge pour blondasse paumée. A ce qu'il paraissait, la voir traîner autour de « la machine à mythe » comme elle appelait le véhicule du jeune-home, ça faisait pas mal jaser. Mais personne ne lui avait jamais demander explicitement ce qu'ils fabriquaient tous les deux, alors elle n'avait jamais eu à répondre qu'en réalité : pas grand chose. Souvent, ils trainallaient ensemble ou vaquaient à leurs occupations chacun de leur coté. Parfois, il la laissait simplement squatter son lit pour une sieste ou pour une nuit. Ils n'avaient pas véritablement d'heure fixe : Elle venait un peu comme bon lui chantait, souvent en plein milieu de la nuit parce qu'elle savait qu'elle ne le trouverait pas endormi.

« J'ai apporté le p'tit déjeuner !! Sans viande, je le jure !!  » Lâchât-elle avec un grand sourire, tandis qu'elle brandissait au dessus d'elle de gros sacs en toile où pesait le contenu presque entier de son frigo, sous forme de plats cuisinés. Tout avait été fait main le jour-même. A vrai dire, il y avait même passée sa soirée parce que sa cuisine était désormais le seul endroit où elle pouvait mettre les pieds. Le reste de sa maison ? Un chantier !
L'inspiration lui était venue comme ça, en pleine matinée, sûrement parce qu'elle s'ennuyait. Elle avait décidé de tout refaire, tout rénover, donner un nouveau souffle à sa vielle bâtisse. Et si de prime abord, le déménagement des meubles et autre remise à zéro lui avaient semblé d'une facilité déconcertante, elle avait finit par faire la même chose qu'elle faisait à chaque fois qu'elle sous-estimait l'ampleur des tâches qui l'attendaient : Tout remettre au lendemain. Et puisque sa cuisine semblait être l'unique endroit de sa maison où l'ouragan Katrina n'était pas passé, elle s'y était réfugiée.
Elle s'était donc retrouvée à une heure fort avancé, avec plus de plats qu'elle ne pouvait en consommer, et avait filé chez la seule personne qui accepterait encore de lui ouvrir sa porte ; Il était quatre heure du matin.
« Je ne te dérange pas au moins ? Oh mon Dieu, il est quatre heure, bien sur que je te dérange...tu veux que je revienne dans la matinée ? Y'a une fille à l'intérieur ???»

par humdrum sur ninetofive




Dernière édition par Hildi Ray le Lun 25 Aoû - 13:39, édité 1 fois
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Blitz Singh

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MessageSujet: Re: Well, it was not really as breakfast at tiffany's. (Gips)   Well, it was not really as breakfast at tiffany's. (Gips) EmptyLun 25 Aoû - 2:38



here comes the sun

S'enfumer le crâne, encore et encore. Ça stimule, vraiment, puisque je vous le dis ! Je n'ai qu'à tirer et les horizons s'ouvrent. C'est l'autre monde, celui qui devrait exister plus que l'autre, celui que j'habite plus souvent. Mais ce qui est bien, c'est que Calstery, c'est la brèche, entre les deux mondes. Là où il se passe toujours des trucs inimaginables. Alors j'en profite, j'me laisse aller, j'ai que ça à faire après tout, j'dors pas et j'ai pas de chien à qui gratter le ventre quand j'sais pas quoi faire de mes mains. Alors il me suffit de fermer les yeux et de penser à rien. Si je t'assure c'est possible de penser à rien, de plus te tourmenter l'esprit, mais le problème avec moi, c'est que quand je fais ça, il y a autre chose qui vient. Ça commence par cette basse, qui tape puis qui s'estompe un peu. Tout devient alors plus rythmé, y a des petits coups d'un certain instrument à corde et c'est le début, planant, parfait. Je met mes mains sur ma tête, mais j'écoute, je me concentre et je pense, je réfléchis à la suite, je me donne, j'essaye d'aller plus loin cette fois dans cette mélodie, alors je griffonne sur un papier, ce qui me vient, je pousse des petits cris de douleurs. C'est comme être possédé cette merde, mais possédé par quelque chose qui te prend aux tripes, qui te fais voler encore plus haut que la drogue. Peut être n'était-ce que l'effet de la marijuana, peut-être que j'étais en plein trip, entrain de rêver, mais pourtant, les notes étaient toujours là le lendemain et j'avais conscience d'être retourné dans la réalité.

Le voyage ne dura pas trop ce soir, et tout s’apaisa autour de moi, je me sentis sourire, rire à moitié même. Puis j'pensais à ceux qui m'entouraient et qui me supportaient dans mes trips assez étranges depuis cinq ans ou même moins. Ça devait être si éprouvant pour eux... Ils se faisaient surtout des idées et ça, c'était encore plus amusant ! Je regardais par la petite fenêtre ouverte de mon van, puis m'approchais du siège conducteur, là où j'avais entreposé mon frigo. C'était pas la place adéquate, pas du tout même, mais j'étais si habitué, que j'pouvais plus le changer de place maintenant, sinon j'aurais été frustré, je me connaissais bien quand même, enfin ça m'arrivait parfois.

Une bière à la main et un peu de Beethoven pour essayer de m'inspirer, je m'allumais cette fois, une clope pour accompagner le tout. Il ne manquait plus que le moment lecture que j'accomplirais quelques minutes après à moins que... La porte du van s'ouvrit, une tête familière fit son apparition « J'ai apporté le p'tit déjeuner !! Sans viande, je le jure !!  » c'était Hildi, la squatteuse comme je l'appelais, mais elle était différente, c'était ma squatteuse. Qui pourrait vouloir venir tous les jours dans un van qui sent l'herbe, l'alcool et qui en plus est pas bien rangé ? Ba si si, elle. La jolie blondinette, professeur de gamins de maternelle, vient squatter dans MON van, au lieu de rester confortablement blottit dans son petit nid douillet. Franchement, je trouve ça trop classe. Puis sans vraiment trop la connaître, j'adore cette fille. Elle a un sacré grain ! Mais c'est ce qui fait tout son charme.
Je pouffais de rire à sa dernière remarque, puis affolée de me déranger, comme d'habitude, elle s'excusa mille fois, de sa jolie voix que tout le camp devait maintenant connaître par cœur, mais que personnellement, j'adorais écouter! « Ouais y a une fille, ouais. Elle est en face de moi et elle tient mon futur repas entre ses mains ! » Je me relevais légèrement, toujours une bière dans la main, en faisant coulisser la porte du van pour lui faire comprendre qu'elle était la bienvenue. Comme d'habitude, il n'y avait que mon lit pour s'asseoir, je lui fis donc signe de s'installer et de prendre ses aises, ce qu'elle savait bien faire ! « Bon, qu'est-ce que tu nous as concocté mamildi aujourd'hui ? » ce surnom affectif n'avait évidemment aucun rapport avec son attitude enfantine et adorable, mais plus avec ses talents culinaires ! Moi qui ne prenait pas vraiment le temps de cuisiner ou de manger, j'étais aux anges quand la blondinette venait frapper à ma porte ! « et plus important, qu'est-ce qu'on doit boire avec ? »

made by pandora.



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MessageSujet: Re: Well, it was not really as breakfast at tiffany's. (Gips)   Well, it was not really as breakfast at tiffany's. (Gips) EmptyLun 25 Aoû - 15:44



Well, it was not really as breakfast at tiffany's.


Gips Δ Hildi


“ I'm living the life of dreams, I'm living the life of dreams, with good people all around me, I'm living the life of dreams; I'm feeling hopefully, feeling quite hopefully with good people all around me I'm feeling hopefully. And the light shines bright all through the night and our dreams are making us nice stories. Living the life of dreams, living the life of dreams with good people all around, we're living the life of dreams. ”



« Ouais y a une fille, ouais. Elle est en face de moi et elle tient mon futur repas entre ses mains.»
Son sourire, qui avait commencé à s'estomper lors de sa dernière phrase, réapparu de plus belle en entendant les mots du jeune-homme qui lui faisait désormais face. Un petit rire franchit alors ses lèvres alors qu'elle posait doucement ses nombreux sacs à l'intérieur du véhicule. Ce qu'elle aurait fait si il y avait effectivement eu une fille ? Elle se serait probablement excusée quelques secondes de plus, puis aurait traversé le camp de long en large, à la recherche de gens avec qui partager son repas.
C'était l'une de ces choses  extraordinaires qui n'avaient lieu qu'à Calstery, et qui l'enchantait toujours même après tout ce temps. Quelque soit l'heure, quelque soit le temps, il y avait toujours des personnes bien intentionnés qui acceptaient de taper un brin de causette avec vous, quand bien même ils ne vous connaissaient ni d'Eve ni d'Adam. Il lui aurait fallu plus de deux mains, pour compter le nombre de fois où elle avait débarqué trop tôt ou trop tard, espérant croiser Gips, mais finissant par papoter avec de parfaits inconnus parce qu'elle avait manqué son ami de peu. Fort souvent, il ne la revoyait que quelques heures plus tard, assise sous un arbre en pleine discussion, se comportant avec des gens qu'elle ne connaissait que depuis un jour, comme si elle les connaissait depuis toujours.
Par ailleurs, elle était à 85,76% sûre que c'était même de cette manière qu'elle avait rencontré le brun. A vrai dire, elle même ne s'en souvenait pas. Elle avait tellement pris l'habitude de le coller dans ses moments d'ennuis, qu'elle avait l'impression  qu'elle le faisait depuis des siècles. La seule chose qu'elle pouvait affirmer sans le moindre doute, c'est que cela faisait un petit moment déjà qu'elle traînait à ses cotés, et que ce dernier ne l'avait toujours pas jeter hors de sa vie.

Rapidement, elle décrotta ses chaussures sur le marche-pied du van, avant d'accepter l'invitation de son interlocuteur et de s'engouffrer à l'intérieur. Se débarrassant rapidement de ses derbies, à peine Gipsyn lui avait-il fait signe de prendre ses aises qu'elle s'était dirigée vers le lit et s'y était assise en tailleur. A l'intérieur du van, les symphonies de Beethoven résonnaient, donnant à la situation cette ambiance poético-romanesque qu'elle aimait tant. Comme à chaque fois, ses yeux se promenaient sur toutes les surfaces  qui composaient le véhicule, alors qu'elle affichait ce même air béat qu'elle avait eu la première fois qu'elle y avait mis les pieds. Si elle était toujours aussi émerveillée, pour ne pas dire émue quand elle rendait visite au jeune-homme, c'était tout simplement que le concept même de la vie en van, faisait partie de ses fantasmes littéraires et de ses chimères de jeune-fille ayant ingurgité trop de bouquin. Parfois, elle le charriait même en affirmant qu'elle le fréquentait seulement parce qu'il était l'heureux propriétaire de la machine à mythe et rien d'autre. La vérité, c'était que outre l'enchantement que lui procurait le coté bohème et marginal, Gipsyn lui servait surtout de bouffé d'air frais, de calumet de la paix voir, dans les moments les plus extrêmes, de flacon de valium. Ce type dégageait un calme et une sérénité qu'elle ne trouvait nulle-part ailleurs (même si elle commençait sérieusement à se poser la question de savoir si, ce n'était pas plutôt l'odeur constante d'herbe qui émanait du véhicule qui lui faisait cet effet.).
« Bon, qu'est ce que tu nous as concocté  mamildi aujourd'hui ? Et plus important, qu'est ce qu'on doit boire avec ?»   « Ce que tu veux, mais tu sais quoi ? »Commença-t-elle avant de s'emparer à nouveau de ses chaussures, puis de deux des sacs qui étaient restés à l'entrée :   « Je propose qu'on fasse un pique-nique aujourd'hui. On pourra voir le soleil se lever, ce sera chouette non ?  »
Elle n'attendit même pas sa réponse qu'elle se retrouva directement à l'extérieur, marchant pieds nus en direction de l'est. Pour la première fois depuis plusieurs jours, il n'y avait pas de vent et la nuit, tout en étant fraîche, n'était pas désagréable. Néanmoins, elle était bien contente d'avoir pensé à prendre ce qui, en des temps reculés, avait été une veste, que les plus gentils disaient très original, que les plus francs traitaient de laideur sans nom, mais qu'elle continuait à porter dans ses moments de glandouille.
  « Tu viens ?? Prend une petite laine, je voudrais pas que tu attrapes froid ! » Lâcha-t-elle dans un grand rire à l'intention du jeune-homme, resté à l'intérieur.
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