la couverture autour des épaules, je la serre un peu,
avant de me coucher sur le dos de brise.
elle marche lentement, elle aussi, elle profite du vent
de la neige et du soleil.
j'entend le chien, meilleur ami de l'homme,
alors je me redresse, curieuse et je rit doucement en voyant sakari
elle est belle, sakari, comme le soleil.
tu entend le troupeau, ma belle?
sans danger, je me penche sur le côté, me retenant d'une jambe,
ma main touche la fourrure de la belle
et je lève la tête. Sakari dit bel ours,
et bel ours il y as, alors je sourit.
près de la forêt (comme toujours) alors doucement je guide brise
et brise guide sakari, ou peut-être l'inverse.
quand je m'approche, je sourit doucement, légèrement penchée sur brise
je garde la chaleur du soleil mais aussi la douceur de la nuit
Qu'est ce que le bel ours sculpte aujourd'hui ?
une voix douce, et un sourire.
c'est suffisant, c'est beau non? moi je l'aime quand il est simple,
et son sourire il est beau.

Breeze pour une personne comme moi, c'est une bouffée d'air frais. Ressentir ses sentiments, c'est reposant, c'est agréable, ça en est presque grisant. Alors moi, Breeze, je l'aime, parce qu'elle est belle, elle est douce, elle est envoûtante. Après ma Rosie, c'est ma seconde muse, elle est comme Vénus naissant de son écume.
Des fois, elle me laisse monter un cheval, c'est toujours le même, elle dit que c'est lui qui me correspond, que nos esprits sont pareils, et je la crois. Après tout, c'est elle la maîtresse des chevaux, la lune lui dit tout et elle parle à l'oreille de nos amis les animaux. J'ai toujours admiré cette capacité en elle, elle pense juste à les ramener à la maison et ils viennent, comme si ils étaient tous connectés avec elle. Et Brise, elle, elle est magnifique. Une fois j'ai fait une sculpture d'elle, je ne sais pas trop quoi en penser, mes doigts m'ont guidés, comme d'habitude, je sais qu'ils ne mentent pas, ils ne dessinent que les contours de la vérité. Mais cette sculpture de Brise me perturbe, elle n'est pas réaliste, elle est étrange, comme si ce cheval était étrange. Non en fait cela ne m'étonne pas, telle cavalière, tel cheval, toutes les deux sont uniques.
Sakari, ma belle Sakari, se rapproche de moi, elle s'éloigne mais elle me revient toujours parce qu'elle m'aime et que je l'aime, on est lié par l'âme et par la vie. La belle enfant sur son cheval vient à ma rencontre. Son aura rayonne, comme j'aime ce sentiment de douceur et de tendresse sincère. Breeze, en s'approchant de moi me remplis, elle me comble, elle m'apaise. J'ai bien fait de me lever si tôt ce matin, j'ai bien fait de suivre Sakari jusqu'au près. Même si elle est jeune, elle me ravie, après tout c'est ça aussi Calstery, s'aimer librement, peu importe l'âge, le sexe, la situation. Alors moi je le dis, Breeze, je l'aime. Pas d'un amour fou, pas de Cet Amour là, mais je l'aime quand même, c'est la seule personne qui me soulage le cœur ainsi pour l'instant alors j'en profite.
Sa voix, comme un soleil vient illuminer et rebondit la neige autour de nous. Elle me demande ce que je sculpte, je crois qu'elle aime bien me voir travailler. Mais pas comme ces femmes en mal de sexe qui ne me regardent que pour mon corps. Je sais que je suis plus musclé que la moyenne, cela n'a pas toujours été le cas, je fais un travail manuel en même temps, qui demande de l'implication physique. Et puis, je m'aime bien moi comme ça. " Je sculpte le jolie visage d'un hiver ensoleillé." Je la regarde, je plonge mon regard dans le sien, il est beau, il est mien en cet instant. "Comment va mon rayon de lune préféré ?"