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Venez nous rejoindre sur la CB ! « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  211048329

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 « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust

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MessageSujet: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyLun 20 Oct - 21:07


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
L’odeur acre des espaces clos. La tête qui continue de tambouriner sur le rythme de la nuit passée. Le vide dans les tripes… J’ouvre les yeux difficilement. Ce que je vois, je ne le connais pas. Ce n’est pas chez moi, j’ai rien a faire avec cet endroit. Pourtant j’y suis, mais impossible de me rappeler comment j’ai fais pour arriver jusqu’ici. Je me sens comme un con, dénué de sens au point d’aller s’échouer n’importe où. Le pire c’est que je suis pas seul, non y’a d’autres paumé avec moi. Vu l’état de l’endroit il c’est probablement passé des choses qui méritent de rester oubliées dans un fond de ma tête. Je veux pas m’en rappeler. C’était peut-être assez cool pour que j’y succombe, mais pour l’instant j’ai juste honte de la facilité que la misère humaine a à s’enfoncer dans ce tourbillon de décadence… J’ai seulement envie de me sortir de ce trou et de laisser tout ça derrière moi. Je veux retrouver à mon quotidien, où je me morfond à longueur de journée, dansant entre la fougue de la drogue et l’enivrante alcool qui m’accompagnent tous les jours. Je veux aller me terrer chez moi et ne pas avoir à me rappeler de ça… Mais une main me retient quand je cherche à me relever, sans doute ma conquête de la nuit. « Où tu vas ? » Je veux pas lui accorder d’importance, alors je m’extirpe de là sans répondre et essuie quelques injures au passage. Ouais, je lui lâche, mais j’ai pas à me justifier. J’ai fais ce que j’avais à faire, un point c’est tout. Je crois qu’elle a compris, elle retourne dans les bras de Morphée et me laisse seul face à ma connerie. Je m’en veux d’avoir fait tout ce que j’ai pu faire ici, alors je traine pas. Je ramasse mes affaires et en un clignement d’yeux je sors de là… Je jette un coup d’oeil sur mon portable, il est tôt pour commencer une journée, du moins pour quelqu’un comme moi. Alors je prend la direction de Fitzburg, pour rentrer chez moi, les mains dans les poches, mon bonnet vissé sur la tête, je me fais le plus discret possible au milieu des quelques commerçants qui se pressent pour ouvrir leurs boutiques. Je regarde par-ci par-là les gens s’activer dans leurs coins, mon cerveau est trop ralentit pour suivre le mouvement. Je vogue sur les pavés, suivant juste le rythme de mes jambes qui savent déjà où aller. Je fais pas vraiment attention à ce qui passe autour de moi, même si je n’ai pas le nez collé sur mes pieds. J’attends juste la prochaine rue pour tourner, mais mes yeux s’arrêtent sur une boutique que je n’avais jamais remarqué dans le coin. J’ai sans doute jamais pris le temps de venir faire un tour en journée, connaissant ce chemin uniquement sous son voile de nuit.

C’est drôle comme le monde peut être petit. C’est vrai, on croise des gens à droite et à gauche. Des gens qui ne nous sont important que l’espace d’un instant. Puis le temps passe, on s’acharne à les oublier, parce que c’est plus simple. On s’imagine que c’est moins douloureux, mais on se trompe. Puis vient le jour où on se retrouve nez à nez avec eux. On les croise au détour d'une vitrine. C’est encore pire que tout. Tout se déchire à l’intérieur de vous, tout se creuse, tout implose. C’est un retour à la réalité qui fait mal. On voudrait se sauver, courir loin et ne jamais ressentir ça à nouveau. Mais c’est trop tard, on ne peut pas faire demi tour… Cette fille, c’est comme une flèche qui perfore le coeur et qui ne veut pas partir. Je voudrais tourner les talons et faire comme si de rien était, mais en même temps je suis tiraillé par l’idée de savoir ce qu’elle fabrique ici, dans ce trou paumé. Et si c’était pas elle ? Je sais pas… Me manque de trébucher, de m’écrouler, mon coeur fait des raté, comme quand l’adrénaline monte. Et si je faisais une connerie en poussant cette porte pour aller la voir ? Je sais que tout ce que je peux ressentir au fond de moi, elle n’en sait rien. J’ai toujours été un monstre avec elle, j’ai pas le droit de me pointer aujourd’hui et de lui demander de se justifier. Pourtant je me lance. J’ai plus rien a perdre au point où j’en suis… Alors je pousse la porte discrètement pour rentrer. Il y a d’autres personnes dans la boutique, alors je fais mine d’aller le préoccuper des rayons de livres. Ma respiration s’accélère alors que j’imagine tous les scénarios possible pour aller jusqu’à elle. Qu’est-ce-que je vais dire ? Qu’est-ce-que je vais faire ? Je serais prêt à lui racheter sa boutique entière pour peu qu’elle m’accorde un peu d’importance… C’est le soleil qui revient après des mois d’obscurité, je peux pas laisser cette chance me passer sous le nez. Alors je prend un livre au hasard. De la littérature française, comme j’aime bien, mais qui finira rangé dans un coin sans même être lu. J’attends tranquillement que les quelques clients finissent leurs achats et je me lance tête baissée. J’ai pas vraiment confiance en moi et il vaudrait sans doute mieux que je sorte d’ici plutôt que de me jeter dans la gueule du loup… Oui, ça serait plus raisonnable, mais je ne suis pas quelqu’un de raisonnable. « Bonjour Faust. » Je me veux souriant, mais je dois avoir l’air d’un con maladroit. A sa place, je me jetterais le livre en pleine figure… Je pose devant elle ce que j’ai l’intention d’acheter, puis avec ma décontraction défaillante, je m’acharne. « C’est un plaisir de te voir ici. » Je suis sincère, mais je me doute que pour elle, ce n’est pas le cas. Mais je m’en contre fiche, je reste planté là à la regarder, armé de mon égoïsme. J’ai toujours était égoïste avec elle et ça n’est pas prêt de changer, mais au fond de moi, j’espère que cet instant ne finira pas de creuser la tombe de mes sentiments. J’ai besoin de cette chance…

 
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyLun 20 Oct - 21:49

you loose, try again
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



T'as pas l'envie de te lever, t'es de ces gens qui supportent pas qu'on puisse s'arrêter, s'éclipser, ton lit c'est ton nouveau dieu. Pour aujourd'hui c'est l'autel auquel tu veux t'abandonner. T'as le cerveau absent, t'as le cerveau qui semble avoir été abandonné, loin de ton oreiller. T'arrives pas à te réveiller. Tu songes alors à pas y aller, à sauter ce genre d'obligation. Tu vas juste rester à dans les bras de Morphée, à peine habillé sous tes draps, t'aimes le contact chaud de ta couette alors tu vas pas en sortir. Tu veux pas quitter ce cocon de chaleur. Tu entends son réveil à lui, plus loin mais tu bouges pas. Non tu te rendors simplement parce que non t'iras pas. Oui voilà t'es fixée alors que tes paupières restent fermées bien à l'abri. A l’abri du monde, des gens, du soleil, de la brume, de tout, de la vie. Alors tu restes là au fond de ton lit, bien heureuse dans ce rêve que tu veux pas quitter, ce rêve de chaleur et de tranquillité. T'es bien, mais tu sais que ça se termine quand tu le sens tiré les draps et le froid s'y glisser un instant avant de se refermer sur son corps. Tu restes allongé, tu restes là sans bouger, il devrait se dire que tu dors. Mais non. Et y'a l'odeur d'herbe qui te chatouille les narines. Dès le matin. Vous êtes pas sérieux, mais sérieux c'est pas une histoire de gamin. Tu soupires, il sait que tu vas les ouvrir tes sacrées paupières. Il le roule l'air de rien et l'allume alors que tu finis par l'observer dans la pénombre de ta chambre. Chambre ? Votre chambre ? Unique studio pour deux personne qui ont la flemme de chercher mieux. Tu grognes avant de te lever un peu mieux, il reste installer dans le lit avec un sourire du gars qui vous fait aller n'importe où. Partout. Où vous voulez pas, il vous tiendra la main. Tu grimaces tel une enfant alors que tu lisses ta frange, et tu sors du lit. Tu cherches un vêtement et tu trouves une robe à moitié d'été, pas grave, tu met des chaussettes et tes baskets et tu vas dans la salle de main appliquer du mascara sur tes yeux à peine réveille. Le stricte minimum, et ton regard tombe sur les restes d'une poudre qu'il à mal aspiré. Tu soupires. Ton index glisse dessus jusqu'à ta narine, juste un peu ça te fait sourire. Toi t'aimes bien quand c'est peu mais assez pour juste en rire. Alors tu retournes dans la chambre prendre un bonnet que tu enfonces sur tes cheveux t'as pas envie de t'habiller bien, alors voilà tu ressemble à rien. Pretty... Tu tends la main sur ton paquet de clope et voilà vous partez à l'assaut du jour, de la journée, du travail, de la vie. Parce que voilà, y'a des matins tu veux pas te lever. Comme si tu avais pressentis que ça allait mal se passer.

T'as pas le look pour, c'est vrai. T'as pas le look qui va avec, tu le sais. Et alors, toi aussi tu sais lire, toi aussi t'en connais des tonnes de livres à commenter, à conseiller. T'aimes pas faire payer les gens, t'aimes pas t'occuper de la caisse mais t'es la seule dans la boutique ce matin. Trop petite boutique pour avoir plus de deux employés. Tu souries aux gens, t'es ce petit bout de fille pas très grande, brune et ténébreuse, et le sourire charmant d'une gamine de cinq ans. T'es pas dépressive, ça étonne souvent les gens, et toi ça t'amuse ton corps qui ment si bien au gens. Du noir, ça leur fait peur.

Bonjour Faust.Tu finissais de noter le titre de livre que la dame précédente avait demandé de réserver, tu le notais juste. Il t'aurais fallut lever la tête, voir se qui se préparait. Et fuir. Ton stylo s'arrête sur la feuille sur la barre du "t" qui ne vient pas. C’est un plaisir de te voir ici. Tu restes figée le regard sur ta feuille alors qu'un livre se fait pousser sur le comptoir par une main trop tatoué pour t'être inconnue. " Bonjour Faust." Y'a des voix qui s'éteignent pas, qui s'arrêtent pas, qui s'oublient pas. T'aurais aimé. Vraiment. Et ton cœur en bataille semble chercher comment bien se remettre à fonctionner, et pourtant c'est un regard froid et sans état d'âme qui se relève. Visage maigre, yeux vert, le diable en personne face à toi. T'avais pas prévu. Tu serais pas venu. T'as du mal à respirer trop de souvenir qui s'engouffre dans ton cerveau embrumé. Ben Calldwel... revenu d'entre les morts je présume ? T'as voix est détachée, éloignée un peu froide. Et avec ça on devine même pas la tempête au fond de toi. Tu prends le livre tu trouve une contenance, tu jettes un regard au titre sans même le retenir. Tu sais pas comment agir. Réagir. Tu cherches derrière son épaule une excuse pour te venir en aide. Mais rien. Personne, évidement personne dans cette boutique. Tu regardes le livre regardant le montant avant de le scanner et de lui tendre. 10£ s'il te plait, un demi tour, une porte ouverte et un "ne revient jamais". Tu répliques avec un ton poli, un visage neutre malgré les mots que tu prononces.
   

   
   

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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyLun 20 Oct - 22:50


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
Je suis trop con. Oui, trop con d’imaginer que tout pourrait être aussi simple. Trop con de garder une once d’espoir à l’intérieur de moi. Trop de m’être pointé ici alors que tout était couru d’avance. J’aurais mieux fait de tracer ma route sans lui accorder d’importance. J’aurais mieux fait de ne jamais me pointer ici. Je me retrouvais déchirée entre l’envie de rester pour savoir quel idée lui avait traversé l’esprit pour atterrir ici, mais aussi l’envie de me barrer devant son air suffisant et hautin. C’est ce putin de côté peste que j’aimais par dessus tout. Cette facilité qu’elle avait à traduit par les expressions de son visage tout ce qu’elle pouvait avoir dans la tête. Cette application qu’elle avait à m’ignorer et à me rejeter. Plus elle voulait s’éloigner de moi, plus j’avais envie de m’accrocher à elle. M’enchaîner à tout jamais et mourir juste pour la voir vivre… J’avais raison, c’était une mauvaise idée de me pointer ici comme une fleur, mais la voir se décomposer lentement devant moi était un vrai régale… Revenu d’entre les morts ? Oui à l’instant où je l’ai vu à travers la vitrine. J’ai retrouvé le plaisir de sentir mon coeur battre à nouveau, pour ses beaux yeux qui préfèreraient me voir disparaître. Elle est froide, comme intouchable, mais pourtant si fragile et si déstabilisée. Je me contente de pouffer de rire. J’ai rien a répondre, elle a tout dit, mais j’ai pas envie de la satisfaire en répondant que oui, je suis revenu d’entre les morts, ça serait trop facile. Puis elle s’occupe de mon livre à con, dont j’avais oublié l’existence et c’est la douche froide. Elle me demande littéralement de me barrer de là et de ne jamais revenir, chose que je pourrais faire effectivement. Seulement, je refuse de renoncer aussi vite, même si cela serait la meilleure des solutions. Sa nonchalance me pique au vif. Je suis à la fois vexé qu’elle réagisse comme ça, mais en même temps je le conçois parfaitement. Je hoche la tête, sortant un billet de ma poche pour aller le poser devant elle, par chance exactement la somme qu’elle me demande pour ce bouquin. « Allons… On peut discuter un peu non ? » C’est pas vraiment une question, je lui donnerais pas vraiment le choix. Je veux seulement pas la faire fuir en deux minutes. Je me veux rassurant, agréable, miroitant la bonne humeur, comme si le Ben qu’elle avait connu n’était que passé… Mais il est là quelque part au fond de moi à attendre le moment idéal pour refaire surface. « J’avais oublié à quel point tu pouvait être désagréable quand tu t’y mets… Laisse moi au moins l’occasion de savoir ce que tu fais ici. » Je pouffe de rire à nouveau, ironisant légèrement. J’ai toujours étais plus désagréable qu’elle… Oui, je suis curieux. Curieux de savoir quel est le destin qui l’a amené jusqu’à moi… Non, je sais qu’elle est pas là pour moi, mais je veux vraiment saisir cette chance. Je veux racheter mes fautes, qu’elle me pardonne, qu’elle passe l’éponge sur ma connerie. Je sais que ça ne sera pas aussi simple que ça. Je me suis tellement acharné à lui pourrir sa vie avant de disparaître comme un voleur… A sa place, pour rien au monde je pourrais le pardonner. Mais tout ce qui m’a toujours donné envie d’être avec elle refait surface là maintenant. J’ai les tripes qui se mettent à bouillir rien qu’à l’idée de toucher du bout des doigts cette chance. Je veux lui prouver que même le pire des connards est capable de changer, de se repentir, de devenir un autre. « J’achèterais autant de livres qu’il faudra pour m’assurer que tu réponde à ma question à un moment ou un autre. » Je laisse mon sourire s’envoler. Je m’appuis sur le comptoir, jouant avec le livre dont j’ai fait l’acquisition tout en la fixant des yeux le plus sérieusement possible. Je veux lui faire comprendre à quel point je suis déterminé. J’ai tout mon temps devant moi, personne ne m’attends, je n’ai rien a perdre. Je veux seulement qu’elle range sa rancoeur de côté et qu’elle se laisse aller. Je me doute que je vais encore essuyer des remarques désobligeantes, désagréables, entêtantes, mais je m’en contre fiche, j’ai pas envie de plier et encore moins de renoncer. [color=#cccc66]
 
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 0:32

you loose, try again
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



T'es la face à lui sans l'avoir vu venir, sans avoir ne serait-ce que sentit quoi que ce soit arriver. En faite si, ce matin tu savais que tu devais pas te lever, que tu devais pas sortir du lit, que tu devais rester bien au chaud, en sous-vêtement sous les draps. C'est de la faute de Loan, Loan est venu dans ton lit, Loan t'a réveillé. Et maintenant tu es là séparé de ce tatoué par un simple comptoir pourrit d'une libraire débile. Oui tu deviens grincheuse. Tu deviens grincheuse parce que ton p*tain d'organe vitale s'accélère comme une adolescente en chaleur. Parce qu'il est là tout sourire à te fixer comme si tu avais émerveillé sa journée. Son sourire, tu le lui ferais bouffer après tous se qui s'est passé. Des mois, des mois bordel que tu n'as plus revu sa tête. Ni entendu aucune nouvelle de lui. Difficile pour un chanteur de disparaitre ? Que dalle, lui il a fait le mort du jour au lendemain. Un soir tu le voyais enrager dans un coin de la pièce alors que tu dansais coller serrer contre un mec comme si c'était la chose la plus importante, et le lendemain plus rien, il faisait ses affaires et se tirait. Tu sais que c'est pas "à cause de toi" qu'il s'est tiré. Et égoïstement d'ailleurs tu trouves ça chier, limite quitte à disparaitre il aurait pu le faire par rapport à toi. Oui t'es une gamine égoïste, fine il a raison, princesse pourrie gâté. Combien de fois il te l'a répété, balancé avec moquerie. Ce mec qui s'est cru au dessus de toi, bien supérieur, pendant des mois.
Mais non il est là avec un sourire de repentit, comme si il était pas du tout responsable de toutes les conneries qu'il t'a fait subir. Allons… On peut discuter un peu non ? Non la réponse est claire c'est non, non tu veux pas l'écouter, l'entendre ou autre. Non tu veux pas de ses conneries. Tu veux juste qu'il quitte ce lieu et te laisse te remettre de tes émotions comme une grande. J’avais oublié à quel point tu pouvait être désagréable quand tu t’y mets… Laisse moi au moins l’occasion de savoir ce que tu fais ici. Tu lèves un sourcil à ses paroles. C'est censé t'aider à accepté qu'il reste ici ? Recommencer à être un chieur ? Tu le fixes sans répondre récupérant son argent en poussant le livre vers lui sur le comptoir. Tu croises tes bras sur ta poitrine -quasi inexistante merci t'es au courant- en le toisant du regard. Son sourire te dérange oui, sa manière d'être à la fois lui et pas lui te met mal à l'aise. Arrêtes avec ton sourire, t'es sous acide ou quoi? Tu finis par lancer avec détachement n'aimant pas en effet son air trop joyeux face à toi. Même si t'arrives à pas le montrer, même si t'arrives à rester aussi stoïque qu'a voir un train passer, à l'intérieur de ta tête c'est Bagdad. Tu le détestes déjà de nouveau pour ce genre d'effet.

J’achèterais autant de livres qu’il faudra pour m’assurer que tu répondes à ma question à un moment ou un autre. Tu le fixes toujours, cependant au bout d'un instant un sourire naissant peu à peu sur tes lèvres en prenant conscience de sa phrase. Vraiment... Pas une question. Tu l'observes de haut en bas avant de finir par bouger de ta caisse tel une enfant qui cherche quelque chose alors que tu passes dans les rayons sans le quitter du regard, attrapant un livre entre tes mains trop tatouées. Puis tu en prends un autre, ton regards glissant sur l'étagère avant d'en attraper deux autres et venir les poser sur le comptoir avant de revenir derrière avec un regard de défis. Tu attends, tu attends de voir s'il va le faire, tu le fais même pas exprès de jouer... c'est lui qui te pousses, à agir comme ça face à toi, à être... lui. Alors tu t'en fous, après tout c'est son problème s'il veut claquer son fric pour savoir se qui t'amène ici, tu n'as rien à cacher. Et s'il ne le veut pas... tant pis pour lui, la raison de ta venue ne le regarde pas non plus.
   

   
   

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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 8:29


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
Je m’applique à donner une image plus agréable de moi. Différente dans un sens. Oui parce que depuis que je suis ici je suis plus serein. La maladie me laisse enfin seul face à moi même, je me redécouvre, j’ai un poids en moins sur le dos. Pourtant je me complais dans l’autodestruction, parce que ce passage à vide me donne l’impression d’être mort, de flotter dans le vide sans jamais atterrir. Je perd pied et je commence à flipper. Alors je prend des trucs pour sentir mon coeur battre à nouveau… Ce matin n’est rien d’autre que le résulta de ce que je suis capable de faire pour sentir à nouveau l’adrénaline à l’intérieur de moi. J’avais sans doute passé la nuit à consommer des trucs, jusqu'à tomber amorphe à l’endroit où j’ai ouvert les yeux. Elle avait raison, j’avais sans doute pris des truc qui devaient accentuer mon euphorie, mais avant tout, c’était sa présence qui me rendait comme ça. Je dois avoir l’air d’un con, comme un gamin avec des étoiles pleins les yeux devant un étalage de bonbons. J’en reviens pas, j’arrive pas à le concevoir. Dans ma tête il suffirait de cligner des yeux pour que tout s’efface, comme un rêve. Mais non elle est bien là, avec ses remarques tranchantes. Je voudrais rire à nouveau, car c’est cette répartie qui m’enchante chez elle, mais je baisse les yeux docilement en rangeant mon sourire. Je perd peu à peu la confiance qui m’avait fait pousser cette porte. Elle se dresse comme un mur face à moi, aussi déterminé à se fermer comme une huitre, que je le suis à la faire parler. Je suis sérieux quand je lui dis que je suis prêt à acheter n’importe quoi, mais j’aurais pas imaginé qu’elle irait jusque là. «Vraiment… » J’en ai des frissons, j’aurais mieux fait de me mordre la langue au lieu de dire ça. Sans réfléchir plus longtemps elle se dégage de derrière le comptoir qui nous sépare pour aller chercher des livres. Je me doute que derrière ça il se cache une mauvaise surprise, mais je prêt à en payer le prix. Puis elle revient se planter devant moi. J’ai plus envie de rire, je retrouve mon sérieux, je plonge mes yeux dans les siens en essayant d’y trouver une faille, mais il n’y a sans doute rien. Alors toujours en la fixant je vais chercher mon portefeuille dans la poche de mon jean. Je suis même pas sûr d’avoir assez sur moi pour jouer à ce petit jeu. « Alors, combien va me coûter ma curiosité ? » Je sais très bien qu’elle est capable de n’importe quoi pour se laisser désirer encore plus longtemps, mais je veux pas renoncer. J’essaye de garder mon sang froid pour ne pas imploser et tout envoyer valser. Je veux pas lui donner raison en lui montrant que je suis toujours aussi faible dans le fond. Alors je fini par lâcher son regard pour aller fouiner dans mon porte feuille. J’ai presque deux cent livre sur moi, destinés à me racheter mes doses, mais ça m’importe peu. J’attends pas vraiment qu’elle réponde à ma question et je dépose les billets devant elle, ostensiblement. « Je pense que ça suffira. » J’ai mal de fonctionner comme ça et ça me reste en travers de la gorge. Bien que je n’ai jamais manqué d’argent, je sais très bien qu’il y a des choses qui ne s’achètent pas avec, encore moins elle. Mais j’ai lancé un jeu malsain, je me dois de l’assumer à présent. Je redeviens alors le type détaché, sans sourire, regrettant presque d'avoir imaginer un instant avoir assez de chance pour que puisse fonctionner aussi facilement avec elle. « Donc… Qu’est-ce-qui t’as décidé à venir te terrer ici ? » J’essaye de rester toujours aussi calme, rangeant mon portefeuille à sa place en la regardant de nouveau. Elle a tellement rien avoir avec cette endroit, tout comme moi. D’un autre côté j’ai jamais essayer d’apprendre à la connaître suffisamment pour savoir ce qu’elle avait vraiment dans la tête. Je l’ai toujours vu comme une petite princesse capricieuse, incapable de quitter son confort de petite peste égoïste. Mais je sais aussi qu’elle cache de nombreuses surprises et qu’elle est capable de montrer d’un jour à l’autre un visage complètement différent. Alors j’attends qu’elle daigne bien me répondre, après quoi si elle veut vraiment que je parte, je partirais, sans rien dire. Mais au fond de moi, j’espère ne pas m’arrêter en si bon chemin.
 
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Dernière édition par B. Jona-Lennon Calldwel le Mar 21 Oct - 15:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 11:48

you loose, try again
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Pourquoi être incapable de juste de réjouir correctement ? De savoir l'effet de le revoir, comme ça par hasard rentrer dans ta boutique ? Pourquoi ne pas être contente même intérieurement ? Pourquoi être au bord de l'explosion entre colère et ... et quoi ? Tu perds pieds dans trop de drame intérieure. Tu perds pieds en si peu de temps face à lui. Pauvre petite enfant, tu hais ce sentiment. Tu hais son petit sourire et son air qui lui va étrangement. Non ça ne lui va pas, ça ne lui va pas car tu sais que ça cache autre chose. C'est obligé. C'est Ben. Il ne peut pas être tout souriant et content de ta présence. Ben il te déteste, Ben il te désirait et il te brisait. Du moins il essayait, mais c'est dur de te briser quand tu y apportes pas d'attention. Ben il t'a fêlé, oui un autre côté, une autre petite part de toi qui s’effrite. Il l'a fait contre son gré, après des mois à sans doute chercher comment réellement te blesser, à jouer à une séduction à laquelle aujourd'hui tu ne crois plus, il a réussit sans le vouloir. Juste en partant. Tu sais à ces cernes qu'il se lève à peine, qu'il a pas arrêté de consommer, t'en es certaine. C'est pas lui qui t'a fait sombrer dedans, mais c'est clair que ta consommation avait énormément augmenter en fréquentant son groupe. Avec Loan c'est différent, il est toujours ailleurs, toujours à consommer, mais toi t'arrives à pas le suivre, à le laisser vaquer. Parfois du moins. Mais le sujet n'est pas là.
Non tu es face à lui à attendre un signe, un mouvement. Et quand il perd son sourire toi tout au fond ça t'amuse, face trop avenante pour un mec qui ne l'est pas. Tu te demandes pourquoi il est entré. Parfis tu te dis que son attention là-bas était toxique, qu'il a bien fait de s'en aller. Mais toi plus c'est mauvais plus a te plait, ton grand problème dans la vie. Alors, combien va me coûter ma curiosité ? Il accepte, un peu en t'étonnant d'ailleurs alors que tes doigts frôlent les bouquins avant de regarder le prix. T'es une gamine capricieuse, mais c'est lui qui le créer de toute pièce, c'est face à lui que tu deviens exigeante... Je pense que ça suffira. Tu poses ton regard sur les billets, tu devrais te sentir mal de le faire payer pour ce genre de discussion. A croire que t'es en manque d'argent, alors que même pas, c'est pour la librairie, c'est pour le suivre dans sa provocation. T'en aurais pas eut l'idée mais comme toujours il créer de toute pièce tes volontés. Tu enregistres les livres en silence, extérieurement t'es lointaine, t'es distante, comme si ce simple geste était normal. Alors que ce simple geste est une horreur juste face à lui, parce qu'agir normal c'est pas possible face à lui. Tu manquerais presque d'air entre colère et soulagement. Et donc tu prends son argent tu retires le monnaie que tu lui doigts la faisant glisser sur le comptoir vers lui en refermant lentement la caisse. Donc… Qu’est-ce-qui t’as décidé à venir te terrer ici ? Et il la repose cette question, comme si ça l'importait vraiment. T'en sais rien toi. Tu restes là un moment, un léger moment alors que tu finis par sourire un peu, légèrement tu doigts glissant sur le bois alors que tu te trouves vraiment garce de ce genre de réponse. Mon copain voulait venir ici... alors je l'ai suivit. Mensonges. Débilités. Absurdités. Mais tu sais que si Loan avait été là tu n'aurais même pas eut besoin de lui dire qu'il l'aurait balancé en premier. Juste comme ça, parce que Loan est provocateur et que toi... toi t'es une sacré conne qui relève le regard vers Ben. Avec un léger sourire comme si c'était rien, comme si c'était pas un sacré mensonge, comme si... tu ne retombais pas s'en même t'en apercevoir dans cet habitude de le provoquer. Et tu attends sa réponse, tu attends une réaction dans ses yeux trop cerné et trop fatigué.
   

   
   

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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 13:22


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
Je croyais être assez fort face à elle. Oui, assez fort pour ne jamais défaillir. J’ai toujours était le pire des salopards pour cacher ce que j’avais réellement au fond de moi. Parce qu’elle a ce petit truc unique au fond des yeux qui m’a toujours donné envie qu’elle m’appartienne. Mais j’ai toujours refusé de l’admettre, parce que je me sentais pas de devenir assez con pour abandonner mon coeur dans les mains d’une femme. Surtout pas pour elle… Oui, elle me plaît, oui elle m’obsède, oui je serais prêt à renoncer à tout pour m’assurer qu’elle fasse attention à moi, mais c’est trop dur de l’admettre. Oui j’ai fais les pires choses au monde avec elle. Je lui ai toujours montré une fasse obscure de ma personne, parce que je voulais pas l’admettre. J’ai juste jamais compris que les choses ne fonctionnaient pas ainsi. Je l’aime tellement que je la déteste de me faire ressentir ça. Je suis pas fais pour ça, non, je suis pas fait pour m’accrocher aux gens. C’est trop éphémère, je refuse parce que ça tient à rien quand on y pense. C’est sûr, les choses auraient peut-être été plus simple si j’avais été honnête dès le départ, mais j’aime pas la facilité. C’était tellement plus vivant de la faire morfler et de la détester. J’aime pas quand les choses sont trop facile, parce que ça ne l’a jamais été pour moi. Dans le cas contraire, c’est que ça cache quelque chose de louche, comme dans le cas présent. Oui, j’aurais dû me douter que la raison de sa présence ici ne pouvait qu’être aussi déchirante. Pour une fois c’est elle qui a pris le contrôle sur la situation. Pour une fois c’est moi qui me retrouve comme un con à ne pas savoir quoi répondre. Sa réponse ravage tout à l’intérieur de moi, comme une bombe. J’essaye de garder mon calme, de ne rien laisser paraître, pourtant j’implose à l’intérieur de moi. Une rage aveugle manque de me faire m’étouffer. J’ai pas envie de lui montrer que ça me touche, mais je peux pas m’empêcher de la regarder dans les yeux avec un regard noir… Et puis merde à la fin, qu’est-ce-que je croyais ? Qu’elle allait attendre sagement dans son coin que je revienne la queue entre les pattes pour lui dire tout ce que j’avais sur le coeur ? Non bien sûr que non, elle en avait rien à foutre de moi après tout, je méritais même pas qu’elle pense encore à moi… Mais c’est surtout son petit sourire qui accompagne sa réponse qui me trouble. Elle sait que ce qu’elle vient de dire, c’est le coup de grâce. Elle sait que que sa me creuse, elle le fait exprès et ça lui fait plaisir. Pour ma part, j’arrive pas à soutenir son regard, je suis trop achevé pour rester aussi sûr de moi. Je préfère m’occuper de récupérer la monnaie qu’elle me rend, ne sachant quoi répondre à ça. Je sais qu’en un instant je serais capable de dire quelque chose que je pourrais regrettait, le mot de trop qui finira de creuser tout ça. Je hoche la tête, accompagnant ça d’un petit rire nerveux. Je veux vraiment garder mon calme, mais dans le fond de ma tête je rêve seulement de faire écrouler tout son petit monde parfait, comme elle vient de faire écrouler le mien en un battement de cils. « Il doit vraiment valoir le coup… T’es pas assez stupide pour suivre n’importe qui les yeux fermés… » Je dis ça, mais je préfèrerais m’étouffer plutôt que de l’admettre. Bien sûr qu’il faut être assez con pour agir ainsi, mais j’ai pas la force de lui dire. Non, je regrette tellement d’être venu ici pour apprendre ça que j’ai même plus la force de me battre. Pourtant mon double maléfique parvient à prendre le dessus à ma place et mon poing vient s’abattre sur le comptoir.  « Enfin tu ne l’étais pas, mais il faut croire que ça va pas en s’arrangeant. » J’ai laissé mon rire nerveux de côté. Je suis aussi froid qu’elle peut l’être avec moi. Mais je m’arrête pas là, dans un élan irréfléchis je me penche par dessus le comptoir pour aller agripper son bras. Un partie de moi ne veut pas lui faire mal, juste peur, mais je peux pas m’empêcher de serrer mes doigts maladroit autour de son bras si fragile.  « Je te lâcherais jamais Faust, crois moi. » Je suis ferme et menaçant. Oui, je la menace et je suis sincère, car maintenant qu’elle est ici j’ai l’intention de me battre pour m’assurer qu’elle ne m’échappera pas à nouveau. Je la fixe avec intensité, pour lui faire comprendre que je serais prêt à tout pour me rattraper.   
 
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 13:49

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Vous êtes là à vous fixer pour savoir qui prendra le plus de poids, qui sera le plus... froid ? T'en sais rien, il est là, un instant souriant, un instant... Tu sais pas. T'en sais rien. T'as jamais vraiment su le cerner, il était froid, méchant, cassant... et Luke t'a dit qu'il craquait sur toi, qu'il semblait tenir à toi. Foutaises ? Les semaines qui ont suivit l'annonce semblaient pourtant le montrer. Est-se que tu te faisais des idées ? Sans doute pas, ça se voyait dans ses yeux. Dans ses gestes, mais jamais il a été capable de laisser sa grande gueule de côté, jamais il est juste venu pour dire à un de tes rencards de dégager, qu'il te voulait toi. Non il se contentait de semer la merde autour de toi, et toi... de jouer avec lui, de le provoquer, de le mener encore plus loin dans se qui a finit par être un délire commun de masochisme profond. Bordel se que tu étais dérangée. Tu t'es calmé, tu voudrais l'espérer, mais en moins de dix minutes te voilà de nouveau à mentir, à jouer avec sa bonne humeur, à faire vaciller son sourire. Il doit vraiment valoir le coup… T’es pas assez stupide pour suivre n’importe qui les yeux fermés… Tu restes à sourire, tu vois bien ses yeux glacial te fixer. Tu vois bien que son sourire est trop faux, qu'il n'en pense pas tellement un mot. Tu voudrais quoi ? Qu'il craque ? Trop demander.
Cependant quand il tape sur le comptoir sur le coup ça te fait un brin sursauter, pas énormément venant de lui mais tu trésailles un peu fixant son point sur le bois. Enfin tu ne l’étais pas, mais il faut croire que ça va pas en s’arrangeant. Tu serres les dents, tu sais pas si ça te plait ou pas ce revirement. Je t'emmerde Ben... Tu répliques avec une voix trop calme, comme si au fond tu n'en avais que faire de cette réplique. Tu ne réponds rien sur Loan, rien du tout. Dans un sens il a raison Loan est spécial, tu l'as vraiment suivit les yeux fermé, comme ça, par besoin. Parce que tu pouvais pas rester seul derrière lui. Parce qu'il t'a pas abandonné, lui. Pourtant c'est faux, c'est pas ton copain, mais ça... tu ne veux pas le lui dire. Tu le fixes encore et t'as pas le temps de reculer quand il attrape ton bras avec violence. Sur le coup oui ça te surprend, ça te fait te reculer sans qu'il ne lâche sa prise. Je te lâcherais jamais Faust, crois moi. Sa menace te fait froncer les sourcils alors que tu bouges ton bras pour le faire lâcher. Sa phrase te heurte à l'intérieur. C'est un connard. Parce que c'est faux, il t'a lâché, il s'est barré. Alors que c'est qu'on con, drogué, taré, sadique, méchant. Incapable d'être franc. Et pourtant quand il t'a lâché toi tu t'es sentit vide. Tu le fixes entre fureur, agacement et légèrement... flippé ? Pas autant mais c'est sur qu'il te rassure pas. Pourtant tu gardes ta fierté. Trop tard c'est déjà fait.. Tu répliques avec sincérité en le fixant dans ses yeux qui sont beaucoup trop... froid ? T'en sais rien. Tes doigts de ton autre main viennent essayer de le faire lâcher prise. Lâches moi, tu m'fais mal ! Tu répliques avec fermeté. Alors qu'à l'intérieur... t'aimes ça, son contact qui t'électrise malgré l'épaisseur de ton pull entre ses doigts et ta peau, t'aimes le fait que ça te fasse mal, qu'il soit la cause, qu'il soit présent. Bordel tu vas pas bien. Mais ça tu le sais, et tu l'avoueras pas. Jamais. C'est lui qui a commencé, toi t'avais jamais rien demandé.
   

   
   

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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 15:03


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
Je suis plus moi-même, je suis juste un monstre, une boule de feu qui se consume de l’intérieur. J’ai laissé ma bonne humeur du moment de côté. J’ai oublié le plaisir que j’ai éprouvé quand je l’ai vu tout à l’heure. J’ai juste envie de la faire souffrir, comme elle me fait souffrir. De faire sortir tout ce qui me ronge à l’intérieur. En quelque minutes elle a réussit à me faire vriller littéralement. J’arrive presque plus à garder mon calme, je me retiens seulement de hurler. Le pire c’est qu’elle continu à me rendre fou, avec son attitude, avec sa façon de me parler, avec sa capacité à rester placide. Non, je veux qu’elle s’énerve, qu’elle me haïsse comme je la hais à ce moment même. J’en ai marre qu’elle s’acharne à faire comme si tout ça ne la touchait même pas. Elle est trop fragile pour ne rien ressentir, je sais que quelque part elle est plus humaine qu’elle veut bien le faire croire… Et ça marche. Elle sursaute quand je m’emporte et c’est délicieux de la voir flipper, même un peu. Elle m’emmerde ? Oui, c’est bien ça le problème. Elle m’emmerde d’être aussi forte et de me rappeler à quel point je peux me montrer faible. Je regrette presque d’avoir succombé à mon côté obscure, mais en même temps je savoure ça. Je veux garder le contrôle sur elle si je ne peux pas le garder sur moi. Je veux qu’elle me craigne. Mais ça marche pas, elle garde toujours son sang froid et je deviens encore plus fou. J’en ai marre de la voir si éloignée de moi. De la voir là comme ça me toiser avec son air supérieur. Alors je me laisse aller jusqu’à lui saisir le bras avec une force terrible. C’est une faible lueur qui me laisse encore croire que je peux toujours l’avoir. Je m’accroche à ça, parce que je veux qu’elle comprenne que je suis tellement égoïste que je m’en contre fiche de tout détruire autour de moi, pour peu que je la retrouve. Elle essaye de m’échapper, mais je ressert ma prise, je suis trop déterminé pour renoncer comme ça, même si elle me garantis que c’est déjà fait. Je l’ai déjà lâché ? Parce que le fait que je parte lui a fait quelque chose ? A elle ? Je la fixe avec incompréhension, cherchant ce qu’elle veut dire exactement, mais je trouve rien. Elle est toujours aussi sûr d’elle et ne laisse rien paraître comme toujours et ça me rend confus. Puis ses doigts frêles viennent essayer de dégager les miens autour de ma prise. Je redescend de la colère qui m’aveugle. Le contacte de sa peau sur la mienne se transforme en une sorte de décharge, tout comme les mots qu’elle fini par lâcher. Je lui fais mal… C’est tout ce que je voulais. Savoir que je peux la terrasser comme elle le fait avec moi. Alors je relâche ma prise doucement à contre coeur de perdre, même un semblant de contacte avec elle, mais je suis également désolé d’en être arrivé jusque là. « Qu’est-ce-que j’ai déjà fais Faust ? Te lâcher ? Mais est-ce-que au moins une fois tu as été enchainé à moi? » C’est pas vraiment une question. Je constate seulement. Non, elle a toujours été loin de moi, hors de portée, inaccessible. J’ai toujours été le pire des connard, mais je l’ai jamais coincé. Elle avait le choix de dire stop, mais elle l’a jamais fait. C’est pour ça que j’ai toujours agis comme ça. Je voulais la faire craquer, qu’elle finisse par m’en vouloir au point de me dire mes quatre vérité. Qu’un jour elle se rebiffe assez pour que je me retrouve obligé de lui ce que j’avais au fond de moi, mais c’est jamais arrivé. Elle a toujours été assez forte pour se préserver de ça, pour ne jamais m’en laisser l’occasion. Moi j’ai toujours été enchainé à elle, parce que dès que je l’ai vu la première fois, j’ai compris qu’elle était comme moi et je refusais tout simplement qu’une fille comme elle gâche tout, comme j’avais pu le faire de mon côté. Est-ce-que ça veut dire qu’elle se complaisait dans cette situation ? Est-ce-que ça veut dire qu’elle appréciait l’idée que je puisse la torturé comme ça ? Je la fixe de nouveau cherchant des réponses à mes questions. J’ai jamais compris cette fille et ça ne changera certainement pas aujourd’hui. Je veux comprendre pourquoi elle a jamais rien dit, pourquoi elle m’a toujours laissé faire pour mieux me le reprocher après.  
 
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 16:14

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"Tu m'fais mal." c'est sortit comme ça. Naturellement. C'est sortit tout seul. "Tu m'fais mal." et cette phrase raisonne en toi te laissant un peu étourdit. "Tu m'fais mal." ça sonne vrai, ses doigts qui te serrent et te compressent le bras. "Tu m'fais mal." Et ça explose un peu en toi comme une vérité à laquelle t'avais jamais songé aussi directement. Il te fait mal. Ben te fait mal. Depuis le début, il a toujours été comme ça. Tu n'as jamais entendu un compliment, jamais entendu un mot sympa. Ben c'est la froideur, c'est le détachement, c'est ce besoin de te rabaisser. Ben c'est la douleur. Et au début tu voulais le fuir, vraiment. Mais ta nature à ne pas te laisser faire s'en est mêlé, et quand t'a su que tu lui plaisait... t'as ressentit ce besoin mal sain de ne l'aider en rien. Ni à ressentir, ni à abandonner. Non tu t'es plongé dans cet enfer à le provoquer, à le jeter, à te révolter. Tu aurais pu laisser tomber, l'ignorer. Ou alors lui faciliter la tâche.. Mais pourquoi faciliter la tâche à quelqu'un qui joue à ça ?

Il détache ses doigts de ton bras et c'est ça qui te fait revenir dans la réalité, ta main s'éloigne alors que tu frottes ton bras à l'endroit où il a serré, où ta peau semble électrisée. Connard. Qu’est-ce-que j’ai déjà fais Faust ? Te lâcher ? Mais est-ce-que au moins une fois tu as été enchainé à moi? Touchée. Coulée. Hors de question de couler, tu fronces les sourcils pour te donner une contenance. Tu parles trop et là c'est une vérité, et évidement qu'il la retourne contre toi. Tu l'observes. Et aucun client dans la boutique pour te sauver. Tu récupères tes livres à côté le fuyant. Bravo la fierté. Rien à faire. Il te faut une contenance. Tu souries de manière lointaine, tu te refermes sur toi, tu veux pas le laisser gagner. Non c'est vrai, je ne pense pas. Pas à toi en tous cas. Tu termines avec un sourire en coin avant de contourner le comptoir pour aller ranger les livres. Bonne fin de repartie, t'as su tu ne sais pas comment trouver une parade. Tu veux pas. Tu veux pas baisser les armes, qu'il sache. Qu'il a gagné ? Gagné quoi ? T'as jamais su si son besoin de te rabaisser dépassait son attirance pour toi. Tout le monde te le disait "au fond il pense pas ça de toi", beaucoup de monde, mais toi... à force tu as arrêter de vraiment y croire. T'as plus l'impression de ressembler à un trophée pour lui. Et son attirance malsaine... alors tant pis, parce qu'au moins à le provoquer tu sais qu'il enrage, tu sais qu'il proteste, qu'il en rajoute, qu'il trouve plus fort pour te blesser, mais au moins... il continue. Masochiste. Qu'est-se que tu viens faire ici d'ailleurs... à se que je sache les petites filles gâtées c'est ton délire à toi non ? Tu lances entre curiosité de a présence et pique nullement dissimulée.
   

   
   

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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 20:30


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
Elle répond pas à ma question. Non elle reste évasive. Mais qu’est-ce-que j’ai fait qui est déjà trop tard bordel ? Elle le dira pas, jamais. Elle préfère juste me dire ce que je sais déjà. Encore et encore, elle me rejette, elle me repousse. Elle s’enferme dans ses retranchements, comme si elle avait peur de faire un pas de trop… Je comprend qu’elle puisse avoir peur de moi. Mais c’est de sa faute si je suis comme ça. C’est elle qui me force à être comme ça. Mais même si elle répond à côté, comme pour se protéger, je sais qu’elle a un truc à cacher. Je sais qu’elle dit pas tout. Elle essaye de fuir en attrapant des livres pour aller les ranger. Je la regarde faire en retrouvant une once de sourire, parce que même si elle veut pas le montrer, l’admettre, l’avouer, ma question a troublé sa sérénité. Pour une fois j’ai posé le doigt sur un point sensible. Mais c’est pas suffisant pour trouver toutes les réponse à mes questions. Alors je la regarde se dérober, aussi bien physiquement que psychologiquement. Je suis satisfait, parce que même si elle a réussi à me faire perdre pied, elle est pas aussi sûr d’elle finalement. Je retrouve mon calme, je laisse ma colère de côté, mais seulement l’espace d’un instant, parce qu’elle revient à la charge. Maintenant c’est elle qui pose les questions, comme si elle avait peur que je reprenne le dessus de nouveau. Elle garde plus le silence, elle devient comme moi, au point de pousser sa curiosité. Qu’est-ce-que je fais là ? Ici dans cette ville, ou ici dans cette boutique ? Les deux questions se rejoignent dans un sens. Mais la suite de ses paroles fixe les choses. De toutes évidences je ne le sais pas vraiment moi-même. Elle veut savoir ce que je fais là à m’obstiner à venir la voir. Elle reprend le dessus de nouveau. Je perd de nouveau mon calme, mais cette fois c’est la gêne qui fait place à la colère. Je la regarde plus, je cherche à fuir son regard parce qu’elle m’a piqué au vif et que je me concentre pour pas rougir de façon évidente… Comment elle peut dire ça ? Elle sait pas ce que je ressent. Non elle sait pas ce que je veux et encore moins ce que j’aime. Non, ce qui me fait craquer c’est les filles qui se démontent pas, les filles qui ont une plus grosse paire de couilles que moi, celles qui s’affranchissent de tout. Celles qui sont tellement belle dans leur liberté qu’on refuse de les emprisonner avec nous pour perdre ça. J’aime les filles qui sont compliquées, que j’arrive jamais à cerner. Celles qui me torturent sans rien faire, juste avec leur ignorance. J’aime la tempête, les flammes, les explosions. Oui, j’aimerais aussi connaître des moments paisibles avec elle, un jour peut-être… Oui, un jour. Alors je la regarde pas, parce que je sais qu’elle va me faire perdre tous mes moyens si je croise de nouveau son regard. « Non, je vois pas du tout pourquoi tu dis ça… » Ma voix tressaille, comme celle d’un ado qui mue. Elle a l’air tellement sûr d’elle, mais je veux pas lui faire comprendre qu’elle a raison. « Je passais par là, puis j’ai vu une vieille amie, ni plus ni moins. » Une vieille amie ? Sérieux, même moi je n’y crois pas. J’ai juste rien d’autre à dire pour justifier ma présence ici. Je veux pas lui dire qu’elle m’obsède encore plus depuis que je suis parti et que simple fait de la voir ici me rend lamentablement heureux. Même moi j’arrive pas à le croire. J’aime pas cette sensation bizarre qui naît en moi juste parce que je la vois, parce qu’elle me parle, parce qu’elle est de nouveau avec moi.  

 
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 21:06

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Loan dirait que tu es pathétiquement insupportable, que ton caractère est déplorable. Mais Loan c'est le premier à venir dans ton lit pour mieux dormir, c'est le premier à accourir quand t'as le coeur au bord des lèvres et la volonté qui chavire. Alors Loan il peut parler de ton éducation qui a pas bien fonctionné, il connait pas Ben, il connait ni son passer ni ses actes appliqué. S'il savait... S'il savait. Mais non Ben il est tabou, Ben c'est celui dont tu parles pas, que tu ne supportes pas Ben. C'est c'est ton tabou. Le seul qui a tourné le dos en ayant le choix. Alors tu préfères être détestable. Chiante et forte. Froide et inatteignable. Tu veux pas. Pas qu'il commence à prendre le pouvoir, pas qu'il se glisse de nouveau dans ta tête, dans ta chair, dans tes tripes et bien pire encore. Non tu veux qu'il reste là, dans ce passé, dans cet tranché. Tu veux. Tu voulais. Tu sais pas. Tu aurais pas pensée. Qu'il passe cette porte, qu'il parle, qu'il sourit, qu'il soit... lui. Toi t'as le cerveau retourné. Encore plus quand tu le vois fuir ton regard, encore plus quand il agit de cette manière. Quand il répond pas à la suite, quand il baisse les yeux et que tu sembles avoir le dessus. T'as le cerveau retourné parce que tu es contente, fière de toi, t'aimes le pousser, t'aimes le provoquer, sadiquement t'aimes qu'il se sente comme ça. Y'a ton cerveau qui pense ça, et y'a tes tripes qui se retournent qui se sentent mal, qui voudraient comprendre. Pourquoi il fait ça, pourquoi il dit rien, pourquoi il te hait tant d'un truc dont t'es même pas coupable. Mais comme souvent face à lui, c'est ta tête et ton orgueil qui triomphe. Non, je vois pas du tout pourquoi tu dis ça… Tu tournes la tête vers lui au son de sa voix, il déraille toi tu jubiles. Tu ranges les livres, l'observant derrière l'étagère. Toi aussi tu l'as touché, comme ça sans grand effort. Il fuit ton regard et tu le fixes. T'aimes bien ça. Je passais par là, puis j’ai vu une vieille amie, ni plus ni moins. Une vieille amie. Tu éclates de rire. Réellement entre moquerie et réelle amusement. Tu ne l'avais pas vraiment vu venir celle là de repartit. C'était censé de blesser ? Te faire comprendre que t'es rien entre ses mains ?! Toi ça t'amuse réellement. Parce que te qualifier "d'amie" alors qu'il t'a si longtemps démolit c'est risible. Vieille amie ?!! Sur le coup tu ries en finissant de ranger les livres, un rire trop enfantin par la réalité par la légèreté. Un rire qui dénote avec le reste. Tu te penches sur le côté t'accrochant à l'étagère une seconde pour le regarder lui si grand toujours à côté du comptoir. Fringue froissé, tu sais pas d'où il revient mais t'en as une vague idée. Tu devrais aller revoir ta vieille amie, passer du temps avec au lieu d'être ici alors... Tu dis avec un sourire malicieux, parce que toi t'es tout sauf son amie. Tu tires sur les manches de ton pull sombre en l'observant alors que tu jettes un regard à la vitrine un moment, dehors les rues sont calme. Loan devrait pas tarder à venir, toi t'as envie d'une clope aussi. Non t'as envie de plus, surtout avec Ben. T'as aucune dose sur toi et c'est hors de question de l'en questionner. Tu le fixes de nouveau de loin c'est plus pratique t'as pas à lever la tête. Tu sais c'est drôle... t'as exactement la même tête que la fois que je t'ai croisé à cette soirée. Enfin il me semble que c'était toi de passage totalement camé, tu sais quand j'étais avec le gars au crane rasé... c'était pas d'ailleurs ta dernière apparition ? Avant de disparaitre de la circulation, avant de donner plus signe de vie, avant de partir comme un connard, tourner le dos, fuir tu sais pas quoi. Si t'avais su qu'il se cassait ? Te connaissant t'aurais rien changé à ton attitude ce soir là. Tu serais peut-être aller lui parler c'est vrai, après ce mec tatoué dont tu as oublié le prénom, tu serais aller le provoquer, une belle dispute avant son départ. Où alors t'aurais baissé les armes ? Pour quoi faire ? Tu sais pas pourquoi t'a dit ça. Pour le provoquer, lui rappeler avec qui t'étais cette nuit là, le traiter de camé, lui dire qu'il a pas changé ? Tant sais rien, tu sais jamais pourquoi tu dis tous ce que tu prononces en sa présence. T'as ce besoin de pas te laisser faire, de sortir les griffes à chaque fois.

   

   
   

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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 22:20


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
J’aurais jamais dû dire ça. On a jamais été amis. Non, seulement deux inconnus qui se déchirent pour des raisons obscures. Elle en a jamais rien eu à faire de moi. Moi de mon côté, dans toute cette haine j’ai appris à l’apprécier. J’ai appris à avoir besoin d’elle, à vouloir être avec elle. Parce que oui, j’avais l’espoir qu’un jour tout cela change, d’un claquement de doigt, aussi facilement que ce jeu malsain à pris place entre nous… Mais c’est jamais arrivé, parce qu’elle a toujours tout fait pour que ça n’arrive pas. Parce qu’au moment où j’aurais pu faire changer les choses je me suis barré. Oui, j’ai fuis. Pas elle non, j’aurais tout fait pour rester avec elle… J’ai fuis autre chose. Ma propre personne. Mes cauchemars, mes peurs, mes vices. J’ai seulement pas compris que c’était pas aussi facile… Mais je voulais pas tirer un trait sur elle, parce que j’en avais pas la force, pourtant j’ai bien abandonné. Je pensais que ça lui ferait rien, qu’elle s’en apercevrait pas, parce qu’elle donnait l’impression que tout ce que je faisais ne la touchait pas. J’avais juste pas d’autres mots pour la qualifier. J’aurais dû dire quoi à la place ? Un truc plus nain nain et qu’elle éclate de rire ? Non, hors de question de lui laisser ce plaisir. Malheureusement, ma phrase eu le même effet. Comme toujours elle comprend pas. Elle refuse de voir entre les lignes. C’est pourtant évident non ? Je me met à nu comme un con sans le vouloir. La vérité suinte à travers mes mots, à travers mes réactions, à travers mon silence. Oui elle a toujours raison. Elle a toujours le mot de la fin. Elle a toujours le truc pour me terrasser. « Tu sais ce que c’est ton problème ? C’est que t’as jamais rien compris… » Je m’énerve de nouveau parce qu’elle rit. J’aimerais juste faire taire son rire. Qu’elle arrête de me regarder comme ça, avec son air supérieur. C’est avec elle que je veux passer du temps. Y’a personne d’autre malheureusement… J’ai arrêté de regarder le vide, je la fixe de nouveau. Elle est loin et elle se sent toujours aussi forte. Je la vois savourer le mal qu’elle me fait. Elle jubile de me rappeler le passé, me rappeler ce que j’ai fais. Puis elle parle de nouveau pour faire référence à la dernière fois où je l’ai vu. Ouais, je m’en rappel. Je me rappel exactement de la force avec laquelle je l’ai détesté ce soir là parce qu’elle s’offrait à un autre mec sous mes yeux. Parce que c’était pas avec moi qu’elle était. Parce que j’aurais tout donné pour que tout disparaisse et qu’il ne reste que nous deux… J’ai la même tête ? Ouais, la même tête parce qu’elle m’échappe encore. Parce qu’elle me rappel à quel point je pourrais jamais l’atteindre. Parce qu’elle enfonce le clou sur l’idée qu’il n’y a que du néant entre nous et rien d’autre. Je plisse des yeux en la fixant pour essayer de comprendre où elle veut en venir. Comment est-ce-que je dois prendre ça ? J’ai pas l’intention de me laisser démonter encore une fois. Non, je prendre une grande inspiration, blasé et décontenancé, mais je lâche pas son regard. « C’est marrant que tu te rappel de ça… C’est quand même que je dois tenir une sacrée place dans ta tête pour te rappeler de détails aussi insignifiants… » Je retrouve une once de sourire. C’est vrai qu’a sa place je me serais pas attardé sur une tel chose. J’en aurais fait abstraction. «  Puis t’as quand même noté que c’était la dernière fois où tu m’as vu… » J’appuis mon dos sur le comptoir, croisant mes bras fièrement sur mon torse. Je reprend de nouveau le contrôle et ça me plaît. Elle remarque ça, comme si elle avait compté tous les autres jours où elle ne m’a plus vu, jusqu’à aujourd’hui. Est-ce-que ça pouvait compter autant que ça pour elle ? Elle s’applique à laisser penser le contraire, comme si c’était une simple phrase de formalité. Mais même si elle s’applique, je vois que ça la touche. « Tiens d’ailleurs… Rappel moi qu’elle tête j’avais, exactement ? » Je la fixe toujours aussi intensément. Je reprend confiance en moi, car si elle arrive à décrire exactement la tête que j’avais c’est qu’elle a compris… J’avais la tête du mec dégouté, prêt à renoncer à tout car trop fatigué de se battre. J’aurais pu faire changer les choses ce soir là, mais devant pareille scène, j’ai renoncé. J’avais déjà pris ma décision de partir, mais je gardais l’espoir qu’elle pourrait peut-être me faire changer d’avis. Au lieu de ça elle m’a donné le coup de grâce. En agissant comme ça, je me suis décidé, parce que j’ai compris que plus rien ne me retenait là-bas, pas même elle.  

 
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMar 21 Oct - 23:01

you loose, try again
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Tu sais ce que c’est ton problème ? C’est que t’as jamais rien compris… Il s'énerve. De nouveau il change de cet humeur qui ne se calme jamais. Il s'énerve face à ton rire et toi tu encaisses son accusation sans même bronché. Jamais rien compris ? C'est bien ça le problème, on te l'a dit. On te l'a dit, et tu as rapidement vu clair que jamais il n'arrêterait. Se que tu n'as jamais compris c'est son besoin d'agir comme ça. C'est pas toi, c'est vraiment pas toi. C'est qu'avec lui que tu réagis comme ça, avec les autres t'es la fille la plus sociable, tu ries d'un rien. Loan en peu de temps il t'a apprivoisé, si facilement. Trop facilement ? Tu sais pas. Peut-être que c'est l'explication pour laquelle il te fascine tant ce connard de Ben. Il te fascine parce que c'est un connard. Tu te souviens qu'avant, y'avait des moments où tu t'arrêtais, où tu t'interrogeais. T'avais envie de baisser les bras, lui dire d'arrêter, que tu comprenais pas. Tu te demandais comment ça serait s'il était... quoi ? Pas lui même ? L'aurais-tu apprécié sans ses insultes ? Parfis tu te disais que ça aurait été bien plus, alors tu décidais d'aller le voir, de lui dire d'arrêter ces conneries. Que tu savais. Que ça crevait les yeux et toi ça te crevait la tête qu'il fasse ça. Tu te décidais à lui dire d'ouvrir sa gueule pour quelque chose de vrai, de sincère. Mais tu le croisais, et il te détaillait sans la moindre nuance de sympathie, son simple regard supérieur suffisait à oublier le reste et à reprendre cette provocation. Ce jeu de haine que t'as encore du mal à appeler passion. Tu préfères que j'approuve ça ? Tu lances interrogative. Il veut vraiment que tu comprennes ? Il veut vraiment savoir que t'es au courant depuis des mois ? Parce que sincèrement, il doit le savoir non ? Pourquoi ne peut-il pas juste arrêter cette guerre ? C'est pas toi qui l'arrêtera la première. Trop fière. Vous êtes identique dans ce genre de décision.

 C’est marrant que tu te rappelles de ça… C’est quand même que je dois tenir une sacrée place dans ta tête pour te rappeler de détails aussi insignifiants… Puis t’as quand même noté que c’était la dernière fois où tu m’as vu… Tu serres les dents. Il retournes ça à son avantage et tout dans sa personne montre qu'il jubile, qu'il explose de joie à ta connerie balancé. Qu'il préfère voir cela comme une arme à retourner que montrer qu'il est blessé. Tu serres les dents pour pas hurler de frustration. Comment peux-tu être parfois aussi conne pour lui donner toi même de quoi s'acharner ?! Facile à remarquer, c'est à partir de ce moment là que j'ai eu la paix. Tu réponds avec une sincérité royale. La paix. Plus de Ben a t'insulter, à te rabaisser, plus de Ben à énervé, plus de Ben à provoquer. Plus de tête renversé, d'estomac retourné, plus de casse-tête. Pourtant la paix, c'est usant, c'est saoulant. Ça rend con et ça ennuie, vraiment. Tiens d’ailleurs… Rappelles moi quelle tête j’avais, exactement ? Son regard te dérange, te met mal à l'aise alors qu'il reste appuyé contre le meuble avec suffisance. Tu détournes le regard avec énervement, tu supportes pas son regard, tu supportes pas non plus ne pas lui tenir tête. Mais il t'énerve trop, il reprend trop sa place avec aisance. Tu essayes de trouver quoi répliquer, tu veux pas l'avouer. Tu veux pas lui dire que oui t'as vu clair dans son jeu. Non tu veux pas. Parce que c'est à lui de le dire, que c'est pas toi qui à commencer, qu'il a qu'à assumer bordel. Tu hurles intérieurement. Et tu t'arrêtes, tu te détends d'un seul coup, laissant tomber. Tu desserres les point, tu desserres les dents tes épaules se relançant un peu de cette tension. Tu reviens le fixer, dans les yeux, sans provocation. La tête du camé qui sait pas ce qu'il veut, et qui n'a pas ce qu'il veut. Tu réponds alors que très lentement ton sourire refait surface avec moquerie avec suffisance. T'avais la gueule du mec qui tourne les talons. Alors vas-y Ben, j'attends... tournes les talons maintenant. Où faut-il vraiment que mon copain arrive pour que tu reprennes cette habitude ? Tu le provoques, tu l'emmerdes, mais quoi ? Il a tourné les talons. C'était qu'une pauvre soirée, c'était rien de mal. T'as fait trois fois pire. Et pourtant il s'est cassé, sans rien dire, sans même une explication. Alors t'attends que ça, qu'il se tire de la boutique, qu'il te laisse respirer. Parce que la tu suffoques de l'intérieur, tes bonnes résolutions se fissurant une à une.

   

   
   

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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMer 22 Oct - 0:10


J'peux pas te le dire autrement.
Fauve ▽Eh ! Excuse moi, est-ce qu'on peut parler deux minutes ? Ce sera pas long j'te promets, après j'disparais.
Je sais ce que c’est ma faute si elle a jamais rien compris. J’ai jamais été explicite. J’ai jamais dis les choses comme elles l’étaient. Parce que je voulais pas l’admettre, pas même pour moi. D’un autre côté, elle a jamais fait l’effort de comprendre. Elle est toujours resté avec des œillères sur la tête à tout ignorer. J’ai dis ça parce que je pensais que pour une fois elle comprendrait, mais ça réaction retourne encore une fois la situation à son avantage. Effectivement, même ça c’était pas une raison pour que j’agisse comme ça. Mais c’est sa faute. Elle a toujours eu la force de tout stopper si elle le voulait, mais elle l’a jamais fait. Elle m’a toujours laissé faire. Elle m’a toujours laissé continuer à la ronger, comme si dans le fond ça pouvait lui plaire… Non, j’ai conscience qu’il ne peut rien avoir de plaisant dans tout ça et que je suis aller trop loin… Alors je préfère ne pas répondre à ça. Je secoue la tête, comme pour balayer la chose, car répondre ne ferait que m’enfoncer d’avantage. Je refuse de dire ce qu’il en est. Je refuse de lui dire qu’elle a jamais compris à quel point je pouvais être fou d’elle. Parce que oui, à partir de ce moment là ça retourne de la folie. Je refuse de lui montrer à quel point de je peux être fragile et défaillant devant elle… Puis y’a ce faible espoir qui me laisse croire l’espace d’un instant que j’ai de nouveau retrouvé ma place au dessus d’elle. Mais elle me fait déchanter de nouveau. Quel con je suis d’imaginer que je pourrais avoir une once d’importance à ses yeux, assez pour qu’elle remarque mon absence. Comme elle le dit, la seule chose qu’elle a remarqué, c’est la paix. Parce que j’étais plus là pour l’emmerder, la détester, la torturer. Elle me remet à ma place encore une fois et j’accepte, parce qu’elle a encore raison. J’enrage encore, mais je le montre pas. De toute évidence, quoi que je dise, elle y trouvera toujours une réponse. Alors quoi ? Faut que j’insiste ? Que je m’énerve de nouveau au point de lui faire mal encore une fois pour qu’elle comprenne que son arrogance m’exaspère ? Non, je sais qu’elle attend que ça, mais je refuse. Je m’applique à garder mon calme en attendant la prochaine occasion pour la remettre à sa place à son tour… Mais cette occasion n’arrive jamais. Elle termine de me descendre, parce qu’elle me dit pas ce que je veux entendre. Je vois bien que ce que j’ai dit la touche au fond d’elle, mais elle s’acharne à ne pas me donner raison. Elle a raison, je sais pas ce que je veux, parce que je suis persuadé que je n’y ai pas le droit et que si je pose le doigt dessus, tout disparaîtra. Oui, parce que c’est toujours comme ça que ça se passe avec moi. Quand j’atteint ce que je veux, tout s’envole et m’abandonne. Alors je retrouve un semblant de détermination, juste pendant un instant.« Je sais ce que je veux Faust… Mais on me le donne pas. » J’ai arrêté de soutenir son regard et j’ai laissé tomber mes bras. Elle a fini par m’achever avec ce qu’elle a dit ensuite. Elle préfère ce cacher derrière son mec. Tant mieux pour elle. J’ai plus la force, ça sert à rien de toutes manières. Elle a raison, il vaut mieux que je sorte d’ici et que je n’y remette jamais les pieds.« D’accord… D’accord, si c’est vraiment ce que tu veux, je m’en vais. » Je range mes mains dans mes poches et je commence à m’approcher de la porte, docilement. J’ai pas envie de croiser ce mec, puis j’ai plus envie de la laisser me brûler avec son regard mauvais et ses grands airs. J’ai pas non plus la force de la détester encore longtemps. Je veux oublier ce moment, m’enterrer dans mon lit et me laisser porter par mes rêves, loin de tout ça. Je veux oublier qu’elle ici, dans ce trou perdu où je croyais recommencer tout à zéro, retrouver une occasion d’être quelqu’un d’autre, quelqu’un de nouveau. «  Au revoir Faust. » J’insiste sur chacun de mes mots, comme pour lui dire que j’ai la ferme intention de la revoir. Mais au fond de moi j’aurais préféré lui dire adieu une bonne fois pour toute. Je veux pas la revoir. Je veux qu’elle rester cachée dans son coin. Je veux plus mêler ma vie d’aujourd’hui avec elle, parce que aujourd’hui j’ai compris que je devais tirer un trait sur elle. J’ai laissé tomber à l’eau la seule chance que j’avais et c’est terminé. Alors j’empoigne la porte et je me décide à sortir de là, je la referme fermement derrière moi, comme pour insister sur le fait que c’est un chapitre de ma vie qui se clos. Je regarde même plus en arrière et je reprend la direction que j’avais à prendre pour rentrer chez moi. Je me sent vide et à l’instant j’aimerais gueuler au milieu de cette rue tout ce que je ressent pour cette garce., mais j’y arrive pas. C’est terminé, j’ai plus rien a dire à partir de cet instant.

 
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MessageSujet: Re: « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust    « Je sais pas d'où ça sort, je sais pas d'où ça vient, J'pourrais pas te l'expliquer » ॐ Faust  EmptyMer 22 Oct - 0:29

you loose, try again
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Vous savez donc pas faire autrement que vous faire face, tenir tête à l'autre ?! Pire qu'un match de tennis chacun marque des points l'un après l'autre. A quoi ça sert cette guerre interminable. Toi elle te fatigue. En si peu de temps la fatigue d'il y a des mois revient sur tes épaules, ce poids qu'il a, son regard, son jugement. Il a pas le droit à ce genre de place dans ta tête, tu le sais très bien, mais tu ne le contrôle pas. Pas du tout même. Je sais ce que je veux Faust… Mais on me le donne pas. Tu dis rien, tu te tais sur ce sujet, tu réponds pas. Parce que t'as envie de lui gueuler au visage qu'il n'est plus un p*tain d'enfant, qu'il peut se battre un peu, qu'il peut l'ouvrir, qu'il peut le prendre au lieu d'attendre. Qu'il pourrait arrêter parce que c'est ça qui le repousse. Mais tu dis rien, parce que sa méchanceté te fais douter, parce que la force de votre colère te fait te demander si c'est possible, s'il y a vraiment quelqu'un à prendre. Si se qu'il veut existe vraiment. Parce que toi... tu le connais pas. Tu connais que sa froideur, que son rictus, que ses rires moqueur, ses yeux implacable. Alors tu te tais.

Et tu lui dis de s'en aller, d'aller voir ailleurs. T'en a besoin bordel, dix minutes en sa présence et tu es déjà à moitié brisée. Comment l'a-t-il eut ce droit d'autant te toucher ?!  D’accord… D’accord, si c’est vraiment ce que tu veux, je m’en vais. Tu es surprise. Sa réaction sur le coup te désarçonne alors que tu restes sans répondre à ses paroles. Tu as envie de lui dire pourquoi il a pas fait ça dès le début, mais tu dis rien. Tu sais très bien que c'est toujours ça, il claque ses paroles sanglantes et après il te laisse, à vif, blessée, désorientée. Et dès que tu penses reprendre pied le voilà de retour. Il a été comme ça de long mois. Au revoir Faust. Sa manière de baisser les bras te plait pas, autant que sa manière d'être près de toi. Alors tu sais pas. Quoi faire. Quoi dire. Quoi penser. Il a le don de tout retourner. Tu parles même pas, pour une fois tu as pas vraiment de répliques à lancer alors que tu le vois tourner les talons, traverser cette boutique qui a une odeur de champs de bataille. La victoire tu sais même pas qui la gagne. Sans doute lui vu ta tête ensanglantée de l'intérieur, ton cœur malmené par trop de fureur. Tes livres tu... La portes qui claques t'interromps alors que tu restes arrêté dans ton geste pour saisir ses livres. La main figée, tu dis rien dans ce silence. Et tu finis par rejoindre un instant la porte observant par la vitrine ce tatoué s'éloigner dans la rue. Fier. Il l'a toujours été dans sa colère, tu comprends pas se que tu lui a fait. Rien tu le sais. Tu prends une clope tu pousses la porte, tu sors dans la fraicheur. Il s'éloigne sans que tu fasses rien. T'as jamais compris pourquoi il te disait rien. Un manque de confiance, as-tu un jour fait un truc pour le lui montrer ? Qu'il devait se méfier, qu'il devait pas te croire et te fuir. Tu as jamais compris pourquoi il te le faisais payer... Tu expires la fumé de tes poumons les sourcils froncé ton front plissé sous cette frange sombre. Il est en ville, et cependant ça suffit à bouleverser le reste. Bordel..
   

   
   

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