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 and we are again. ben

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MessageSujet: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 22 Oct - 14:20


Journée peu encombrée, tu l'as passé à rien faire. Restant entre lit et canapé dans ce studio qui est maintenant ton quotidien de vie. Peindre ? S'évader ? Ranger ou se promener ? Oui tout un tas de possibilité que tu as vaguement envisagé. Vaguement seulement oui, parce que tu étais trop bien encré entre livre et séries télé. Parce que Loan était pas là et que t'avais envie de faire aucun effort. T'as même pas mangé de la journée, non tu t'es contenté de resté à vraiment rien faire profitant de ne pas travailler. Tu préfères ça, te plonger dans un livre, dans une série télévisée, et ne pas penser au reste de cette ville. C'est plus simplement, plus reposant, moins stressant. Tu penses trop ces derniers temps, trop à ton passé. Trop à des choses qui retournes ton esprit, le mette en pièce en peu de temps.

Écrasant le mégot de ce petit truc si bénéfique, l'esprit calme et détendu tu observes ton placard les cheveux encore trempé. Tu es là pas habillé, en train de passer mille an pour trouver des vêtements. Défoncée. Cela ne t'aide tons pas, et tu finis par mettre les mains sur un jean, et un haut noir. Dix minutes pour ça, tu souries amusé. Tu prends un pull transparent par dessus qui ne donne absolument pas plus chaud. Mais tu t'en fiches. Il est pas tard mais bientôt tu vas finir sur le sol transpercé par cette faim qui te tient les entrailles depuis une bonne heure. Pour ça que tu s décidé de te lever, ta laver, t'habiller. Grand geste dans cette journée. Tu prends ton sac et une veste alors que tu allumes ta clope en sortant. Loan est pas rentrée, encore à draguer sans doute. T'en sais rien mais tu dois te nourrir et hors de question de le faire toi-même. Enfant qui sait pas cuisiner ? Pour savoir tu devrais déjà essayer. Mais non t'as jamais le temps et l'envie. Alors tu t'achètes un truc bien gras à manger au coin d'une rue, clope au bec tu pars t'installer en terrasse du pub avec tant d'ambiance même la soirée à peine commencé. Tu souries en voyant le monde à l'intérieur qui discutent, tu restes à l'extérieur commandant une bière tout en continuant de manger et fumer. Tu observes les gens qui marchent, les gens à l'intérieur qui parlent. Tu es bien. Jusqu'à se que tu l'aperçoives à l'intérieur. Lui. La vie n'étant pas assez grande pour ne pas se croiser à se que tu constates. Tu soupires, tu fumes en l'observant. Ce non-héro.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 22 Oct - 17:51


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Une journée comme les autres. Tu te lève tard, tu prend ton temps. Tu tourne en rond, tu joue les flans. Il n’y a personne au squat, tu es tout seul avec toi même. Tu te remets doucement d’une soirée encore mouvementée. Mouvementée de tourments, parce que comme toujours tu as dansé entre drogue et alcool, jusqu’à sombrer dans leurs méandres. Tu as perdu la notion du temps et tu t’es laissé emporter jusqu’a ton réveille. Comme une petite mort apaisante, qui t’enveloppe dans ses bras pour te préserver de tout ce qui fait mal. De tout ce qui te creuse. De tout ce que tu préfère oublier. Bien qu’agréable, tout est encore flou, alors tu prends le temps d’aller te doucher, comme pour faire partir tout ça. Tu sais que ça marche pas comme ça, mais tu t’en persuade quand même. Puis tu te prépare, parce bientôt tu as ton service à prendre au bar… Tu n’aime pas travailler, mais ça t’occupe. Tu rencontre des gens, tu te sens utile, ça te sors de ton trou à rat. Puis tu te rends compte que tu n’es pas tout seul à vouloir noyer tout ce qui ne va pas chez toi dans le fond d’un verre. Puis tu commence à apprécier passer du temps là-bas. Tu rechigne plus comme au début… Alors tu t’habille décontracté, la première chose qui te tombe sur la main. Tu mange un morceau, pour te caler l’estomac et tu prends la direction de la sortie.Tu n’oubli pas ton bonnet, toujours vissé sur ta tête, comme pour te cacher. Tu prends ton portable et tes papiers et tu file. Pour tout dire tu as presque hâte de te pointer là-bas et de ne plus être seul.

Quelques minutes de marche et tu y es.  Pour une fois tu es en avance. Tu as le temps de prendre un verre, de blaguer un peu avec tes collègues, de discuter de tout et de rien avec les quelques clients déjà présents. Puis tu commence ton service. Tu enchaine les commandes à droite et à gauche. Encore une fois tu perds la notion du temps, mais contrairement à d’habitude, tu t’intéresse à ce que tu fais. Tu t’applique à satisfaire tout le monde et ça te plaît. Tu fais de l’oeil à quelques clientes, tu t’amuse et le temps passe. Puis finalement tu termine ta journée. Mais pour une fois tu décide de rester un peu pour profiter de la soirée avant d’aller te terrer chez toi. Alors tu sors sur la terrasse, pour savourer une cigarette. Aujourd’hui il faisait beau, ça valait le coup d’aller boire un verre dehors et de profiter du beau temps. Il y a un peu de monde et ça te fait plaisir. Alors tu tire sur ta cigarette, déterminé à l’assassiner, puis tu détails les gens qui se trouvent devant toi et le temps se suspend… Elle est là. Elle… Tout d’un coup tu retrouve quelques jours plus tôt, quand tu as pris ton courage à deux mains pour aller là voir dans sa misérable boutique. Tu étais content de la voir ici, curieux de savoir ce qui pouvait l’avoir amener à Calstery… Puis tout c’est écroulé. Devant les faibles efforts que tu as fait elle t’as terrasser, comme toujours. Alors comme toujours tu es parti, les mains dans les poches, sans chercher à creuser plus loin. Dégouté, blasé, écoeuré. En y réfléchissant tu te souviens plus exactement de ce qu’il c’est dit. Tu as préféré oublier, te persuadant que tu ne l’as croiserait plus… Mais aujourd’hui elle est là. Tu hésite entre aller la voir et rester dans ton coin. Tu tire toujours aussi frénétiquement sur ta cigarette. Redoutant déjà la décision que tu vas prendre. C’est peut-être une seconde chance qui se présente ? C’est peut-être encore une fois une connerie que tu feras sur un coup de tête et qui ne mènera à rien… Non, tu es paisible aujourd’hui, tu veux pas qu’elle vienne te troubler, mais c’est plus fort que toi, tu n’y résiste pas. Alors tu retourne à l’intérieur, pour servir deux bières, puis tu retourne à l’extérieur et tu l’as rejoint. « C’est la maison qui offre. » Tu pose les verres et tu t’installe en face d’elle, sans avoir été invité certes, mais ici c’est ton territoire, tu fais bien ce que tu veux. « Je vais finir par croire que tu me suis… » Tu dis ça froidement sans la regarder. Tu sais qu’elle regrette elle-même de s’être pointé ici. Puis tu t’en moque, votre dernière entretenue à tellement était déroutante que tu reprend ton petit jeu de provocation, parce que dans le fond il n’y a que ça qui marche. Envolé les petits souries, tu reste sérieux. Tu saisis le verre posé devant toi et tu prends une gorgé, tout en la regardant secrètement derrière ton verre. Tu es tiraillé entre le fait qu'au fond de toi tu es content de la voir ici, mais aussi le fait que tu aurais préféré terminer cette journée sur une note plus positive.

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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 22 Oct - 18:24


Il t'a probablement pas vu. Voilà se que tu penses, avec force. Trop de monde, trop de bruit, trop de tout. Tu te dis que dans un sens t'es sauvée, qu'il y a pas beaucoup de chance de regarder à l'extérieur. Mais t'as pas capté. T'as pas sentit. Son regard appuyé, sa présence à tes côtés. Juste avant. Juste dehors. Non t'étais trop absorbée, alors t'es là à te dire que tu as de la chance d'être pas rentrée. Que si tu regardes pas dedans il te reconnaitra pas de dos. Peut-être pas. T'es une enfant ? T'as quel âge pour encore jouer à ce genre d'espérance ? T'es dans la vie, la vraie. Et ce genre de bonheur n'existe pas. Bonheur ? As-tu vraiment envie de ça ? De t'esquiver ? Si vraiment tu le voulais ne serais-tu pas déjà hors de cette rue ?! Il est peut-être occupé, t'as peut-être du temps. Trouver un autre bar, un autre lieu, un autre passe-temps. Il vaudrait mieux. Plus serein. Plus sain, surtout. Mais très sérieusement tu te demandes parfois si le mot sain fait vraiment partit de toi. Sans doute pas. C'est déjà bien tu provoques pas, tu ne rentres pas à l'intérieur pour jouer avec le feu, c'est déjà ça non ?! C’est la maison qui offre. Tu te mords la joue au son de sa voix juste au dessus de toi, si proche de toi, si détaché. Deux verres se posent sur la table, à côté du tien qui est vide depuis un moment. Tu voudrais en rire et lui dire qu'il est pas du genre à offrir quelque chose, mais sa manière de parler t'interpelle surtout sur autre chose. Et tu soupires en le regardant s'installer bien face à toi. Tu l'as pas invité, mais ça il s'en fout n'est-ce pas ?! Évidement le seul bar qui me semblait cool en ville, c'est où tu bosses. Et tu vas faire comment toi pour sortir ? Loan vient toujours ici bordel, pour une fois que tu viens sans lui tu te retrouves à son heure de service. Comment ne l'as-tu pas croiser avant ? Quoi que d'habitude tu vas pas tellement au bar sans Loan, et vu qu'il est parfois trop bondé vous aller ailleurs. Trainer.

Tu observes Ben et son éternel bonnet, et ses joues trop creusé, et ses yeux trop fatigué. Tu l'observes avec détachement, recrachant la fumé de ta cigarette en délaissant le mégot dans le cendrier mangeant une frite. Je vais finir par croire que tu me suis… Tu le fixes en ne pouvant que t'incliner devant sa manière d'être toujours si... directe ? Con ? Horrible ? Chiant ? Froid ? Tout ça à la fois. Tu le fixes un moment, sans réaction aucune. Tu y es habituée maintenant à ses piques, alors tu ne réagis que de l'intérieur. Le jour où tu arrives à vraiment croire ce genre de conclusion tu seras vraiment trop proche de l'overdose mon pauvre.. Tu répliques avec une voix compatissante sur joué d'un sentiment que tu ne ressens pas. T'as pas de compassion. Pas pour lui. Tu le fixes, finissant par prendre la bière qu'il t'a filé. Quoi tu vas pas refusé, ça te fait toujours une bière gratuite. Alors comme ça je suis la seule personne au alentours qui est à la hauteur pour gagner de ton temps ?... Tu pourrais t'abstenir te savoir loin me ravirais tout autant. Tu répliques avec un sourire froid, sortant de ton paquet un joint pour l'allumer n'étant pas du genre à être dérangé de fumer ça en terrasse. Tu le fixes, froidement. Tu n'aimes pas sa présence, tu as besoin de ce truc à fumer encore pour arrêter ton rythme cardiaque trop pressé.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 22 Oct - 19:17


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Tu t’es risqué à y aller et encore une fois tu essuie un échec. Ses premières paroles suintes les reproches, la froideur, le sarcasme. Tu regrette encore une fois. Comme toujours. Oui tu regrette d’avoir un jour posé les yeux sur elle. D’avoir un jour imaginé qu’elle pourrait te comprendre. D’avoir imaginer qu’un jour tout pour aller bien entre vous. Aller bien ? Non, tu sais que c’est impossible. C’est toi qui a installé ce jeu entre vous. Parce que tu voulais pas admettre qu’elle t’as toujours fait craqué. Parce que tu voulais pas admettre que tu aime sa façon d’être peste, de mal te parler, de te regarder comme un moins que rien. Oui, c’est ce que tu es, c’est ce que tu as toujours été. Surtout avec elle… Tu sais plus comment revenir en arrière, comment effacer tout ça. C’est plaisant pour toi de vous voir vous déchirer. Mais ça serait encore plus plaisant que toute cette haine disparaisse pour faire place à un peu de tendresse. Tu y arrive bien avec les autres, alors pourquoi pas avec elle ? Parce qu’elle veut pas. Parce que c’est trop tard. Tu l’as toi-même aidé à tirer un trait sur toi. C’est toi-même qui a enfoncé le pieux dans son coeur pour qu’elle devienne aussi froide que la glace… Mais tu peux pas t’empêcher de te dire que peut-être un jour, toi-même tu diras stop à ce jeu malsain qui vous empoisonne la vie. Mais quand toi tu veux, c’est elle qui renonce. Et ça, ça t’emmerde… Tu passe au dessus de ce qu’elle dit. Tu veux pas l’entendre. C’est normal qu’elle dise ça, tu comprends et tu accepte, malgré toi. Ce n’est qu’une remarque désagréable parmi tant d’autres. Puis tu te dis qu’elle a le choix de partir si ta tête ne lui revient toujours pas aujourd’hui. Toi tu as fais un geste une fois encore. Tu lui offre un verre, un prétexte de plus pour engager la conversation qui se clôture déjà d’avance. Elle veut même pas faire d’effort, mais tu as envie. Alors tu ignore ce qu’elle dit. Tu pépère te détacher et prendre ça à la légère. Tu essaye même de tourner la situation à son désavantage. Tu sais même pas pourquoi tu as dis ça. Tu sais que jamais elle ferait ce genre de chose. Non, elle serait prête à tout donner pour s’assurer de se trouver le plus loin possible de toi. « Je suis bien plus lucide que tu ne le crois. » T’essaye de te convaincre toi-même. Tu t’en fiche de ce qu’elle pense. Tu as dis ça comme ça. Juste parce que tu remarque que tu as beau essayer de t’enfuir, elle se retrouve toujours sur ton chemin à un moment donné. Tu sais que c’est pas volontaire. Le destin ? Non, tu crois pas à ce genre de merde. C’est seulement le hasard. Un putin de hasard qui te rend coupable à chaque fois… Puis elle en rajoute, comme si le fait qu’elle fasse la gueule encore et encore n’était pas suffisant. Elle a pas besoin de te le dire pour que tu le sache. T’en as toujours eu conscience. Bien sûr qu’elle préfère être loin de toi. Tu l’empoisonne, tu la ronge, tu l’as détruit. Tu le sais déjà tout ça. Puis elle a toujours ce sourire froid, qui veut dire ostensiblement à quel point elle se fou de ta gueule, parce que tu pourrais pas paraître plus misérable à ses yeux. Alors tu essaye de garder ton sang froid, parce que tu ne veux pas t’emporter de nouveau. Le jeu reprend. Tu veux pas lui montrer que ça te touche. Tu veux pas lui montrer qu’elle a raison. Tu veux pas lui montrer que tu adore quand elle agit comme ça avec toi. Alors tu souris à ton tour, comme si ça ne touchait pas le moins du monde. « C’est bien, tu comprends vite… Je t’ai dis que je te lâcherais pas et je tiens toujours ce que je dis. » Tu reste serein, même si c’est sûr. Tu préfèrerais te barrer de nouveau, la laisser là puisque c’est ce qu’elle veut. Comme l’autre fois elle le voulait… Mais aujourd’hui tu n’as pas l’intention de renoncer. Tu crois pas vraiment un mot de ce que tu dis, alors pour pas te trahir tu regarde ailleurs. Tu reste calme, détaché, comme loin de tout ce qui se passe. Loin de toute animosité. Tu veux pas lui montrer que sa froideur de blesse encore une fois. Tu veux pas lui laisser ce plaisir. Tu peux pas fuir physiquement, alors tu fuis du regard. Parce que tu sais qu’elle a toujours la force de te faire déchanter juste avec ses airs de peste. « Mais si ma présence te dérange, tu peux toujours partir, je te retiendrais pas. » Tu te mords la lèvre en disant ça. Comme pour te faire taire. C’est à double sens. Parce qu’elle, elle t’as jamais retenu, ni quand tu as décidé de partir pour venir ici, ni même l’autre fois. D’un autre côté, tu dis ça, mais tu sais pertinemment que tu serais prêt à la retenir. Parce que tu vivrais encore ça comme un échec. Parce que toi tu as le droit de fuir, mais pas elle. Parce que tu veux pas qu’elle parte même si tu sais tout ça va encore se finir sur une note douloureuse… Tu la regarde toujours pas. Tu préfère regarder les gens qui passent. T’adresser au vide, c’est plus facile. Parce que soutenir son regard devient de plus en plus insupportable. Alors tu préfère faire comme si tu t’adressais pas à elle, pour t'assurer qu'elle ne prenne pas ce que tu viens de dire au sérieux. Non, tu veux qu'elle reste.

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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 22 Oct - 19:49


T'es là, assise sur ce siège d'extérieur, coincé face à lui, coincé avec juste une table pour vous séparée. Tu t'es souvent demandé si un jour tout ça exploserait, si ça allait un jour exploser, imploser. Devenir quoi ? Tu t'es souvent demandé s'il oserait te frapper ? T'embrasser ? Tu ris intérieurement de tes pensées, pauvre idiote. Tu le fixes en songeant à ça, et c'est simple plus tu penses à se qu'il pourrait être en étant gentil, plus tu le hais. Oui tu le hais, plus il agit, plus t'as la haine. La haine de ce con, de ces mots, de ces gestes. Il est là depuis toujours, incapable de parler à voix hautes pour de vrai. T'aimerais le provoquer, un jour lui cracher à la figure que s'il était pas aussi lâche il te dirait vraiment se qu'il ressent. T'aimerais vraiment. Parce que là tu gagnerais, tu sais que tu verrais dans ses yeux beaucoup de truc, qu'il s'enfoncerait beaucoup trop, ou qu'il parlerait. Dans les deux cas tu aurais bien vaincu ces petites défenses qu'il s'embête à mettre. Se pense-t-il à ce point à l'abri derrière les barrières de sa méchanceté ? Il te suffirait de lui dire que tu sais. T'es au courant. Depuis longtemps. Que s'il était moins con et moins lâche il ouvrirait vraiment sa gueule, pour dire un truc vrai. Mais tu le fais pas. Tu l'fais pas oui. Parce que si vraiment il l'ouvrait... alors quoi ? Qu'est-se que ça ferrait ? Es-tu vraiment prête à attendre cela ? Tu te demandes se que ça changerait. Si t'es capable de gérer ça. Alors à l'inconnue, tu préfères sa méchanceté, au moins tu sais gérer ça. Je suis bien plus lucide que tu ne le crois. Tu jettes un regard à ses pupilles sans rien ajouter. T'as jamais compris comment t'avais pu jamais te retrouvé défoncé avec lui, t'en as entendu parler de ses excès, et pourtant vous avez jamais été ensemble dans ce genre d'état. T'es pas un modèle de vertu, surtout sur ce sujet. Tu lui rappelles souvent quel camé il est, sans jamais l'enfoncé, sur ce point... t'es à peine mieux. T'es pas si accro, t'es pas dans la nécessité. Mais t'as toujours ce besoin de tester.

C’est bien, tu comprends vite… Je t’ai dis que je te lâcherais pas et je tiens toujours ce que je dis. Tu repenses en effet aux mots qu'il a prononcé en serrant ses doigts sur ton bras. La marque tu l'as eut jusqu'au soir, entre tes tatouages, un peu rouge. Et pourtant t'en as eut rien à cirer. Tu as envie de lui dire d'oublier ça, de te lâcher pour de bon cette fois. Mais ta bouche veut pas le prononcer. Il le ferrait peut-être après tout. Alors s'il veut se casser qu'il fasse de lui même, toi tu diras rien. Sur ça. Oui, tu devrais le garder à l'esprit que j'comprend vite... Tu glisses comme ça l'air de rien expirant la fumée en t'appuyant contre le dossier de ton siège. Tu le fixes, tu le fixes alors que ses yeux se posent pas un instant sur toi. T'aimes pas ça. T'as envie de le gifler, de lui dire que si il s'fait chier qu'il se casse au lieu de faire comme si t'étais invisible. Tu serres les dents, tu bois une longue gorgée de bière tu t'imposes le calme. Tu regardes un mec derrière qui s'allume une clope, tu essayes de calmer tes nerfs. C'est toujours pareil quand il est là. Mais si ma présence te dérange, tu peux toujours partir, je te retiendrais pas. Tu l'écoutes riant un peu pour de vrai, un peu stupéfaite un peu sidérée qu'il dise ça. Tu le contrôles pas tellement ce rire, pour une fois oui il t'a cloué un peu le bec, pas par sa méchanceté, mais par sa réplique. Il te regarde même pas. Il te saoule. Tu veux le gifler. T'aimes pas ça, qu'il fasse comme si t'existais pas. Hé j'te retiens pas, c'est toi qu'est venu, j'vois pas pourquoi c'est moi qui devrait m'en aller. Tu claques ta langue contre ton palet avant de claquer des doigts. Oh y'a d'autres table tu sais si c'est pour admirer les autres ! Tu répliques en finissant ton repas. Tu sais même pas se qu'il attend de toi. Il est là comme si tu lui devais quelque chose, tu comprends pas. Il est là à reprendre se qu'il y avait du passé, alors qu'il s'est barré. N'a-t-il pas fait son choix ?!
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 22 Oct - 21:38


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Faut garder son calme. Mais c’est dur. Pour une fois depuis très longtemps tu t’y emploi. Tu veux pas craquer une fois encore. Non, tu veux rester fort. Ne pas plier. Tu veux lui donner tord. Lui montrer que tu ne n’es pas seulement ce qu’elle croit que tu es. Parce que aujourd’hui tu te sens fort. Tu veux pas t’emporter. Tu veux te comporter en adulte . Enfin, dans la limite tu possible. Parce que même du haut de tes vingt cinq ans, tu reste un gros gamin au fond de toi. Ouais, un gamin qui veut toujours traumatiser les autres et les faire flancher. Pas aujourd’hui. Non, tu veux pas être ce gamin. Mais même avec tous les efforts du monde elle arrive à te déstabiliser. Elle est tellement imprévisible, que même quand tu crois prendre le dessus, elle arrive toujours à retourner les choses. Elle répond quand ça lui plaît. Elle te jette des regards qui veulent tout dire. C’est insupportable. C’est pour ça que tu préfère l’ignorer. Tu sais qu’elle est là et qu’elle calcule tout ce que tu dis, tout ce que tu fais. Mais tu la regarde pas, parce que c’est la dernière chose qui peut encore te préserver de son pouvoir maléfique. « Oui, tu devrais le garder à l'esprit que j'comprend vite… » Tu pouffe de rire quand tu entend ça. Un rire narquois. Parce que tu sais que si c’était le cas, vous n’en seriez pas là aujourd’hui… Et si elle avait compris un jour ? Tu as jamais pensé à cette éventualité. Parce que pour toi il a toujours était évident qu’elle ne comprendrait jamais. Parce que tu t’es toujours évertué à ne rien laisser paraître. Non, c’est mieux qu’elle n’ai jamais rien compris, parce que comme ça tu n’as jamais rien eu a justifier… Et si un jour il fallait que tu lui dise tout le fond du problème ? Non, tu préfère chasser cette idée de ta tête. Parce que ça serait encore plus compliqué. C’est mieux comme ça… C’est plus drôle de la mettre au défis, comme quand tu lui laisse le choix de partir, comme elle te l’a laissé. Tu croyais être plus malin, mais ça réaction te perturbe. Pourquoi elle se marre ? Y’a rien de drôle, tu es plus sérieux que jamais. Pourtant elle rit. Elle t’énerve, mais tu la regarde toujours pas. Tu fais abstraction de son rire. « Si ma présence t’étais si désagréable, tu n’hésiterais pas… » Tu sais que tu as raison et ça te plaît. Toi tu es bien là, parce que pour une fois tu reste calme et sans rien dire ni faire, les choses sont à ton avantage. Mais la suite de ses mots te force à reposer de nouveau le regard sur elle. Tu veux pas, mais tu cherche le sens de ce qu’elle vient de dire. Tu esquisse un sourire, ravis. « Faut savoir ce que tu veux. Que je te laisse tranquille ou que je m’occupe de toi ? » Tu prends ta bière pour en boire un peu, en la regardant toujours. C’est pas vraiment une question que tu pose. Parce que tu sais déjà ce qu’elle va te dire. Tu l’entends déjà. Une réplique bien cassante qui va encore une fois te remettre à ta place comme un gentil toutou. Parce que c’est toujours comme ça que ça se passe. Non, elle a pas besoin que tu t’occupe d’elle, elle veut juste que tu lui foute la paix. Mais ça, toi tu veux pas. Tu veux pas l’emmerder, mais tu refuse de lui laisser ce qu’elle veut. Pas comme ça, pas aussi facilement. Tu repose ton verre dans un claquement. « Les autres tables son moins intéressantes. » Ouais, parce que y’a pas cette fille qui te perturbe. Parce que tu pourras pas la regarder dans les yeux et y voir la haine qu’elle ressent pour toi. Parce que tu pourras pas l’entendre te parler pour te casser. Tu lui lance un dernier sourire et tu retourne à la contemplation du vide. Ça t’emmerde de l’admettre ouvertement, mais c’est le cas. Puis c’est un prétexte comme un autre pour justifier que tu veux rester à cette table, avec elle. « Les autres en générale sont moins intéressants aussi… » Ouais, parce que eux ils disent rein devant toi. Parce que eux ils ont peur. Alors que elle… Elle ose. Oui, elle ose se dresser devant toi et te faire ravaler ta fierté. Tu baise les yeux sur tes mains tatouées, puis tu décide de t’en griller une autre pour t’occuper l’esprit. Tu en as trop dis en si peu de temps. C’est mauvais, tu sais qu’elle va encore s’en servir contre toi. Mais tu l’admet quand même, avec amertume, parce que c’est la vérité.

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Dernière édition par B. Jona-Lennon Calldwel le Jeu 23 Oct - 7:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 22 Oct - 22:11


T'aurais du rester au studio et attendre Loan, ou alors l'appeler lui dire de sortir manger avec toi, être ensemble. Ou alors demander à d'autres gens, tu commences à en connaître vaguement ici depuis ton arrivé. Mais non, tu pensais pas le croiser, tu pensais pas que la hasard s'acharnerait à le remettre sur ta route. Si ma présence t’étais si désagréable, tu n’hésiterais pas… Point pour Ben tu souries en encaissant, parce que hors de question d'encaisser la tête baisser. Tu veux pas. A ce jeu c'est toujours à celui qui garde la face, c'est facile t'as rien à perdre. Rien à perdre... oui. Tu sais... j'suis pas du genre à fuir comme ça quand quelqu'un se dresse un peu contre moi.. Tu répliques simplement avec lenteur, tu glisses ça dans la conversation mine de rien avant de boire une gorgée fraiche de cette bière. Tu aurais peut-être du te méfier de se qu'il y a dedans. Le côté psychopathe de Ben te ferrait à peine être choqué s'il y avait quelque chose. Mais dans un sens non, c'est un connard finit oui, mais de là à ne pas avoir confiance pour ça... Faut savoir ce que tu veux. Que je te laisse tranquille ou que je m’occupe de toi ? Tu souries. Et toi, tu veux quoi ? Tu souries, avec malice, le regardant par dessus ton verre en riant intérieurement. C'est sortit tout seul, tu aurais pas voulut autant l'acculer à la réalité mais bon... Et puis il t'a saoulé à pas te regarder, à jouer au petit gars supérieur qui parle sans regarder. Ok tu l'aimes pas, mais un minimum de politesse non ?!

Les autres tables sont moins intéressantes. Oui ba pourtant il fait que de les mater alors qu'il aille ailleurs. T'en penses pas un mot pour autant. Tu te demandes vraiment se qu'il fait en ville finalement, l'autre jour tu n'as pas eut la réponse et là d'un seul coup ça te prend comme ça. Tu sais pas pourquoi cette pulsion de savoir. Les autres en général sont moins intéressants aussi… Il t'énerve, ses compliments à moitié balancé entre deux "insultes" t'insupportent le plus. Et tu serres les doigts plus fort autour de ton verre pour ne pas le claquer. Tu veux pas lui montrer à quel oint ça t’agace. Parce que t'as beau savoir se qu'il pense de toi, t'as toujours l'impression que ce genre de parole sont aussi fausses que le reste. Tu t'es jamais dit que c'était peut-être toi qui les rendais pas intéressante ? Oui pas pour autant que t'es moins conne. Tu bois ton verre finissant par craquer sur ce point. Tu te gifleras plus tard, Pourquoi t'es ici ? Hormis si ton destin est de me pourrir définitivement dès que j'ai l'impression d'être tranquille bien sur. Tu répliques avec un sourire. Parce que tu te doutes que ça doit être une de ses passions ça, faire de ta vie un enfer. Mais que c'est surement pas pour ça qu'il est ici.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyJeu 23 Oct - 8:29


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Elle est pas du genre à fuir ? Oui, ça tu le sais mieux que personne. C’est d’ailleurs pour ça que tu t’es toujours acharné sur elle et uniquement elle. Parce qu’elle a jamais baissé les yeux, jamais renoncé. Mais elle a une façon bien à elle de fuir. Elle fuit en restant de marbre, avec son silence, avec ses grand airs. Tu sais qu’elle cache un truc avec tout ça. Quelque chose que tu ne mérite pas de connaitre, parce que tu l’as blessé. Parce que toi-même tu lui à toujours montré ton côté obscure, jamais l’autre. Celui qui arrive à prendre soin des gens que tu « aime », pour peu qu’il en ai. Celui qui te transforme en un mec loin d’être aussi con que celui que tu lui a toujours montré… C’est psychique, avec elle t’y arrive pas… Elle te répond ça et tu sais que c’est un pique personnel pour toi. Oui parce que toi tu as toujours fait ça. Pas vraiment parce que tu es un lâche, c’est seulement pour éviter le pire. Parce qu’elle a le don de provoquer tes crises. Ces horreurs que tu essaye de garder enfouies au plus profond de toi pour éviter de faire quelque chose que tu pourrais regretter. Quelque que chose qu’elle comprendrait pas, qui ne serait pas toi. Alors tu dis rien, cette fois elle gagne encore. Tu accepte sans sourciller… Puis y’a eu cette question qui n’en était pas vraiment une pour toi. Parce que tu pensais savoir la réponse. Qu’est-ce-qu’elle voulait ? Elle répond par une autre question. Tu es coincé. Tu sais même pas ce que tu veux réellement… Enfin si, mais tu sais que c’est impossible. Tu sais que ça marche pas comme ça. Alors tu la regarde, confus, comme pour lui dire que c’est un coup bas. « J’y ai jamais vraiment réfléchis… » Bien sûr que si. Tous les jours, toutes les nuits depuis que tu l’as connaît. Depuis qu’elle t’obsède. Mais il est hors de question de lui dire, pas comme ça. Tu sais très bien qu’elle te rirait au nez, qu’elle prendrait pas au sérieux. Qu’elle te laisserait comme le con que tu es. Puis elle a se regard qui déstabilise encore une fois. Alors non, tu préfère renoncer et ne rien dire, même si c’est l’une des rares occasions qui se présentent. En attendant tout ce que tu veux c’est rester à cette table avec elle, même si tu sais que ça va encore se transformer en montagne russes. Entre remarques désobligeantes et vérité à moitié avouées. Ouais, parce que comme tu lui dis si bien, ailleurs c’est pas intéressant. Elle a pas tord encore une fois. Sa phrase fuse dans jusqu’à tes oreilles. Tu as été honnête et encore une fois elle le retourne contre toi. Tu ignore ce qu’elle dit. Tout souris seulement, parce que tu sais qu’elle a raison. C’est vrai, tu te ferme trop, t’es capricieux et exigeant. Tu fais que ce qui te plaît et tu t’ouvre pas au reste du monde. Tu veux pas lui montrer qu’elle a raison, tu préfère juste lui laisser croire ce qu’elle veut. Tu tire frénétiquement sur ta cigarette alors qu’elle essaye encore une fois de savoir ce que tu fais ici. La dernière fois tu es resté évasif, mais aujourd’hui tu peux pas. Puis tu veux pas lui donner raison. Parce que tu es pas ici pour elle. Au contraire même, tu es ici parce que tu voulais plus la voir. Parce que tout ce qui te pourrissait ton existence tu as voulus le laisser là-bas. Malheureusement ça te colle à la peau. « Je suis pas là pour ce que tu crois. Au contraire même, ça fait plus d’un an que je suis ici parce que je voulais laisser tout ça de côté. J’y suis pour rien si tu te trouve toujours ma route. » Tu lâche ça naturellement. Comme si c’était une évidence. Oui, tu voulais laisser ça de côté. Elle et les autres. Ceux que tu aime à tel point que tu les as laissé te déchirer, parce que tu as jamais rien fait pour ça change. Tu as compris qu’il fallait que tu parte pour que tout s’arrête. Du moins tu croyais que ça serait aussi simple que ça. Mais non. Tu t’es dis quand quittant le berceau de ton malheur tu serais tranquille. Plus de maladie, plus peine, plus de problème. Pendant un temps ça à fonctionné. Mais tu as compris que la chose que tu essayais de fuir c’était toi même et que c’est impossible d’y arriver. « Le monde ne tourne pas toujours autour de toi Faust. » Tu rajoute ça en tirant une énième fois sur ta clope. Tu redeviens froid, parce que pour répondre à cette question tu devrais livrer un morceau toi qui est tabou. Tu parle jamais de ta maladie, à personne. Parce que tu en as honte et que beaucoup ne comprenne pas. Tu veux pas lui laisser ce plaisir, parce que tu te doute qu’elle s’en servirait contre toi, comme tout le reste. Ici on te juge pas, on te demande pas de te justifier. Tu es qui tu veux être, même si ce n’est pas toi.

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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyJeu 23 Oct - 13:20


Ta question le prend de cour, il a pas vraiment le temps d'y réfléchir et t'es là à sourire parce que t'es contente. Contente d'avoir marqué, de voir dans ses yeux qu'il cherche. Tu lis la confusion et lorsqu'il répond... encore une fois il s'échappe. J’y ai jamais vraiment réfléchis… Tu serres les dents soupirant légèrement alors qu'intérieurement tu hurles contre ce débile incapable de parler. Contre ce con qui préfère t'insulter et te rabaisser plutôt que d'oser. Plus il fait ça, plus tu le hais, plus il fait ça, plus il te plait. Tu le hais de son égo, de sa manière de faire quoi ? Se protéger ? T'en es même pas sur. Mais arrivé à ce point là tu peux pas nier que Luke manquait, ça crèverait les yeux, mais tu t'en fous. Tu ouvres la bouche avec aigreur " J'suis au courant de tout". Ta voix raisonne entre vous deux. Dans ta tête. J'suis au courant de tout, d'puis l'début, depuis des mois, depuis longtemps, de tes conneries, tes insultes, tes sentiments... Tu le penses tellement fort. C'est sur que tu iras très loin avec ça. Tu réponds de marbre, avec moquerie et froideur. Parce que le reste tu le dis pas, tu veux pas. Tu peux pas. Pas l'aider, pas le dire, pas l'enfoncer à ce point ? Oh si ça tu peux, mais pas te mettre en danger toi. Parce que du reste... tu connais pas. Tu le connais pas. Tu sais pas se que ça serait. Alors voilà tu t'es rattrapé de justesse, tant bien que mal.

Je suis pas là pour ce que tu crois. Au contraire même, ça fait plus d’un an que je suis ici parce que je voulais laisser tout ça de côté. J’y suis pour rien si tu te trouves toujours ma route. Tu serres tes digts autour de ton verre, si fort alors que tu le fixes avec rage. Tu lui a beaucoup trop tendu la perche, et avec toute sa méchanceté il s'y engouffre, avec fracas. T'es là assise face à lui alors qu'à ce moment là tu voudrais fuir. Fuir ses paroles, fuir son regard, son jugement. T'as envie de pleurer. De haine, et peut-être d'autre chose. T'as envie de lui hurler à la figure que tu lui a rien fait bordel. Rien du tout, que tu voulais pas qu'il fasse attention à toi, que tu voulais ni de sa colère, ni de sa haine, tu voulais même pas de ses p*tain de sentiments, que tu voulais pas, c'est lui, et qu'il te punit. Tu réponds rien, tu tires sur ton joint pour te donner une contenance et pour pas soutenir son regard. Tu sais très bien que là c'est juste pas crédible, que t'as aucune carapaces possibles. Et tu veux pas voir son regard joyeux face à ton air blessé. Tu serres les dents. Tu veux partir, et tes doigts manque de briser ce verre à la suite.Le monde ne tourne pas toujours autour de toi Faust. Tu le hais de te faire baisser le regard. De sa manière de te faire passer pour la princesse pourrie gâtée que tu n'as jamais été. T'as envie de lui cracher que t'as jamais eut tout se que tu voulais. T'avais rien. T'avais les pleures de ta mère et ses médicaments, t'avais la chambre pleine de matériel médicale de Marius, t'avais des jouets dont tu ne voulais pas depuis des lustres. La princesse gâtée a eut pour son huitième anniversaire un frère malade et ça durant des années. T'as envie de lui hurler qu'il arrête, que toi tu t'en fou de ses conneries, qu'il peut bien aller pourrir quelqu'un d'autre, que c'est lui qui créer ta méchanceté. T'as besoin de Loan, pour pas craquer, pour pas pleurer. Et pourtant tu finis pas sourire, amusé. C'est fou ça il te suffit d'ouvrir une seconde la bouche pour qu'on devine facilement quel connard tu es... Mais tu sais Ben, même si le monde ne tourne pas "toujours" autour de moi, je t'offre même le droit de ne "jamais" le faire tourner autour de ma personne. Tu exploites la seule faiblesse de sa phrase, ce mot qu'il aurait du garder pour lui. T'aimes pas jouer sur le mot, jouer sur les phrases, mais il t'y pousse. Alors voilà, voilà comment tu enfermes ton coeur encore plus loin, comment ses blessures te repoussent sans arrêt. Tu vides ton verre avec un sourire avant de te lever. Veux-tu une autre bière ? T'es poli mais ton ton montre réellement l'hypocrisie que tu veux lui dédié.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyJeu 23 Oct - 15:43


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Aller loin ? Pourquoi faire ? Tu préfère pas penser à l’avenir, parce que tu sais pas de quoi il sera fait. Tu sais pas qui tu deviendras, qu’est-ce-qu’il se passera. Non tu veux pas envisager les choses. Tu préfère vivre comme si chaque jours étaient le dernier. Profiter comme tu le peux et attendre sagement ton sort. Tu veux pas envisager les choses pour ne pas encaisser les mauvaises surprises. Non, tu es mieux comme ça, à attendre sans rien espérer, sans rien vouloir. C’est moins douloureux. Tu prends pas de mauvaises décisions. Tu te protège. Lamentablement tu te protège. Et tu n’essuie aucun refus… Tu t’en moque de ce qu’elle pense avec son ton moqueur. Toi-même sa te fait sourire, parce que jusqu’ici ton indécision t’as fait avancer sans que tu ne t’en aperçoive. C’est mieux ainsi à tes yeux. Tu es défaitiste et tu le sais. Tu l’accepte. Qu’est-ce-que ça changerai de savoir ce que tu veux ? Qu’est-ce-que ça changerait que tu lui dise ce que tu veux ? Rien, tu le sais. Rien ne changerait, parce qu’elle c’est pas ça qu’elle veut. Non, elle veut pas d’un misérable camé, comme elle le dit si bien. Elle veut pas d’un paumé qui ne l’avancerait à rien. Elle veut pas que tu t’acharne à la faire souffrir. Elle veut plus… Elle a pas besoin de le dire, tu le vois dans ses yeux, dans sa voix, dans ses mots, dans son attitude à vouloir t’écarter d’elle, à vouloir s’échapper. Sauf que toi, ça t’attire encore plus vers elle, d’une manière incommensurable. C’est pour ça que tu es parti avant que ça dégénère. Avant que le point de non retour soit atteint. Sauf que c’est quand même trop tard et ta réponse n’a pas l’air de lui convenir encore une fois. Elle est tendu, comme toi tu l’es. Tu vois la rage dans ses yeux, parce qu’en voulant être honnête tu as encore dis le mot de trop. Mais c’est vrai. Tu lui as pas demandé de venir ici. Tu l’as jamais forcé à se retrouver sur ta route, pourtant elle a toujours été là, sous tes yeux. Peut-être que si elle avait été différente, tu n’aurais jamais fais attention à elle. Mais elle a toujours eu se truc qui t’as donné envie de comprendre ce qui se cachait dessous, en la poussant à bout tu croyais y arriver. Mais elle est plus forte que toi et c’est ça que tu refuse d’admettre. Le problème c’est que tu aurais pu t’en tenir à ça. Mais non, tu as enfoncé le couteau dans la plaie… Le monde ne tourne pas autour d’elle, mais tien oui. Tu as dis ça comme pour te persuader du contraire. Comme pour te rassurer. Mais tu sais que c’est faux. C’est pour ça que tu as lâché ça le plus froidement que tu pouvais. Parce que tu sais que c’est faux, parce que tu as conscience qu’elle représente trop pour toi, mais que tu t’acharne à l’éloigner de toi-même. Puis elle répond et tu comprends que tu es allé trop loin comme toujours. Tu encaisse sagement. Tu pourrais t’énerver, mais tu sais qu’elle a raison. Tu comprends que tu as touché un point sensible. Elle joue sur les mots et ça veut tout dire. « Si c’était aussi simple… » Tu baisse les yeux, parce qu’en quelque mots elle vient de te calmer net. Tu l’as toujours considéré comme une princesse capricieuse, mais tu es pire qu’elle et en te disant ça elle te le fait comprendre. Tu as rien d’autre à répondre, parce que tu finirais par t’enfoncer un peu plus si tu l’ouvre à nouveau. Alors tu préfère te repasser ses mots dans ta tête et mesurer la force qu’elle emploie pour te mépriser. Elle s’en cache même plus… Puis elle se lève en te proposant faussement une autre bière. Tu jette la fin de ta cigarette et tu la fixe nerveusement. Tu sais que c’est encore une sorte de provocation. Tu pourrais accepter, mais non tu veux pas lui laisser ce plaisir. Alors sans réfléchir tu saisis un de ses poignets en te levant à ton tour. Comparé à l’autre fois tu es moins ferme, parce que tu as pas l’intention de lui faire mal pour une fois, tu veux juste la retenir, comme tu n’as jamais pu le faire autrement. « Laisse je m’en occupe. » Et tu la laisse là. Tu as besoin de plus fort qu’une simple bière. Puis tu profite de cet instant pour de solitude pour redescendre sur terre. C’est fou la manière dont vos entrevues te font perdre la notion du temps et de ce qu’il y a autour. Tu salut ton collègue et tu passe derrière le comptoir pour servir une bière et un verre de whisky pour toi. C’est pas raisonnable, mais au point où tu en es c’est la seule chose qui peut te faire tenir la route face à elle. Puis tu retourne te jeter dans la gueule du loup sans demander ton reste. Tu dépose son verre à côté des autres et tu retourne à ta place sagement en gardant les yeux rivés sur ton verre. « Santé. » Tu lance ça ironiquement en levant ton verre avant de t’enfiler une gorgée qui passe mal dans ta gorge. Puis tu te décide à la regarder de nouveau, en te laissant tomber sur le dossier de la chaise. « Il est jamais avec toi… Ton copain ? » Ce mot à du mal à sortir de ta bouche. Tu la regarde avec presque de l’incompréhension. En deux fois tu ne l’as jamais vu avec. Tu te demande à quoi il peut bien ressembler et quel genre de mec ça peut être pour qu’elle y ai succombé. Tu t’en fiche pas mal de sa personne, tu cherche seulement un autre sujet de discussion pour éviter de faire encore une fois traiter de connard.


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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyJeu 23 Oct - 17:40


Vous êtes là depuis maintenant un moment sans que tu t'en sois vraiment rendu compte. Le temps passe trop vite c'est flippant. Oui flippant. Parce que c'est pas normal que ça glisse aussi vite avec une présence aussi imbuvable. Si c’était aussi simple… Tu ne réponds rien à ce genre de chose. Tu restes plutôt surprise d'ailleurs qu'il dise cela, qu'il te laisse à ce point gagner sur ce genre de chose. Tu t'attendais à se qu'il réplique que tu ne faisais en rien le centre de son monde. Alors tu ne réponds rien, pour ne pas aller trop lin, pour pas dépasser ce truc. T'as pas envie de l'aider en quoi que ce soit à un jour passer autre les barrières. Qu'il prenne son courage pour le faire, il en assez pour te blesser alors bon. Alors tu décides d'y mettre un terme en prenant l'option de filer.

Tu te lèves donc tressaillant en sentant sa main entourer ton poignet alors qu'étrangement tu fais aucun mouvement brusque pour le retirer. Ses doigts te serrant tu est retenu en arrière alors que tu tournes brusquement la tête vers lui. Laisse je m’en occupe. Wahoo. Sur le coup tu ne dis rien un peu sonnée par sa gentillesse. Tu restes donc debout le regardant s'en aller vers l'intérieur alors que tu le fixes sourcils froncé ébranlée pour cela. Finissant par reprendre tes esprits tu attrapes ton emballages de repas, quittant la table pour aller le jeter alors que tu reviens te poser. Tu regardes l'heure, t'as envie de te faire un truc. Un truc équivaut à consommation de substance nullement tolérée par la lois. Tu tapotes tes ongles sur la table pour oublier cela, tu te prends une clope. Tu regards ton téléphone en fermant ta veste pour garder un peu de chaleur. T'aimes pas être à l'intérieur, tu peux pas fumer. T'es bien ici dehors. Le verre sur la table te fait revenir à la réalité alors que tu relèves pas ton regard sur Ben. Tu observes ta bière. Merci. Oui ça t'arrache la bouche de le dire. Santé. Il lève son verre et n'attend pas pour boire alors que tu l'imites buvant une bonne gorgée de ce breuvage qui commence à être lourd pour ton estomac. De bases t'aimes pas tellement la bière, mais t'aimes vraiment boire de l'alcool seule. Il est jamais avec toi… Ton copain ? Tu arrêtes de penser à la boisson, à la drogue. Tu lèves le regard vers Ben qui demande ça mine de rien? Ton copain. T'aurais pu gaffer en demandant de qui il parlait, mais Loan et toi c'est souvent qu'on vous prend pour un couple alors t'as l'habitude du "ton copain". Généralement tu remets les gens dans le droit chemin? Là certainement pas. Tu l'observes un temps. On passe pas notre vie ensemble la journée... tu veux que je l'appelle ? Tu questionne innocemment observant ton téléphone sur la table.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyJeu 23 Oct - 19:04


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La discussion a pris un tour particulier. Tu as gardé le silence pour ne pas t’emporter. Tu as préfère lui donner raison. Parce qu’au fond du toi tu sais qu’elle a raison. Tu flatte son égo sans vraiment le vouloir, parce que tu sais qu’en gardant le silence c’est elle qui remporte la manche. De toutes manières ça t’importe peu. Tu ne lui laisse que ça à savourer pour l’instant. Tu sais que tu auras d’autres moyens de te rattraper. Tu es vexé qu’elle te parle comme ça, qu’elle reconnaisse de vive voix la façon dont elle te considère. Un connard… Tu le garde en travers de la gorge. Oui, tu sais qu’elle a raison et toi-même, tu n’en pense pas moins. Mais ça te fait chier que la seule personne qui puisse te le dire, ce soit elle. Alors quand tu la vois se lever tu n’hésite pas. Non tu veux pas lui donner raison. Tu attrape son bras sans vraiment réfléchir. Tu t’attends à ce qu’elle réagisse, mais rien. Un geste de recule ? Une claque ? Une insulte ? Non, rien elle reste silencieuse et ne bouge pas. Tu en profite pour faire baisser la tension, tu t’occupe d’aller chercher ce qu’il faut. Quand tu reviens, tu t’étonne de la voir toujours là. Tu te serais imaginé qu’elle en aurait profiter pour se sauver sans demander son reste, mais non. Elle attend toujours. Tu pose son verre puis le tien et en échange tu reçois un merci. Etonnant venant de ça part, c’est peut-être la première fois où tu ne l’entends pas dire quelque chose qui écorche. Alors tu lève ton verre, histoire de te donner du courage pour boire le liquide acre que tu as décidé de boire. Puis tu te risque à lancer la conversation sur un nouveau sujet. Un sujet qui te plaît pas du tout, c’est plus par curiosité mal placée que tu l’aborde. Tu aurais imaginé qu’elle t’envois balader sans répondre à la question. Qu’elle te dise que ça ne te regardait pas. Pourtant elle te répond tout naturellement. Tu te mord la langue pour avoir lancé le sujet là dessus. Tu sais que c’est fâcheux pour toi. Mais tu peux plus reculer. Tu voudrais hurler ce non. La faire taire. Mais tu te contente de la regarder avec un regard noir. « Non… Enfin, ça serait dommage de le déranger, mais tu fais bien ce que tu veux… » T’insiste légèrement sur le non, en espérant que cela passe inaperçu. Essayant d’être un peu ironique, parce que c’est toi que ça dérangerait le plus. Non, tu veux pas qu’elle l’appel. Tu veux pas, alors tu fixe son portable qu’elle regarde elle aussi. Tu prie pour qu’elle ne le fasse pas. Tu sais que ça se passerait mal, que tu pourrais pas garder ton sang froid, que tu finirais par t’emporter. T’arrive même pas à l’imaginer avec quelqu’un et ça te ferais vraiment chier d’avoir à tenir la chandelle. Alors tu bois une seconde gorgée de ton verre pour te donner un peu plus de courage pour garder ton sang froid. « Je te vois tellement pas avec un mec... » Tu dis ça comme ça, les yeux posés sur elle sans vraiment la regarder. Non pas qu’elle ai pas le droit de fréquenté quelqu’un. Tu dis juste ça parce que tu la vois mal assez tendre pour aimer quelqu’un. Tu te doute qu’il n’y qu’avec toi qu’elle peut être aussi antipathique, parce que c’est toi qui la force à être comme ça. Mais cette image d’elle ne te vient pas en tête. Tu essaye de t’imaginer ce que ça pourrait donner quand elle est pas désagréable, mais ça ne vient pas du tout. « Mais le prends pas mal hein. » Tu veux te rattraper, parce que tu comprend que ce que tu as dis peut être mal interprété. Non, c’est seulement qu’elle a l’air trop indépendante pour être du genre à se caser avec le premier venu. Tu sais que c’est un électron libre. Tu voudrais dire que l’heureux élu a de la chance, mais ça tu le garde pour toi.

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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyJeu 23 Oct - 21:47


Il parle de ton copain. Il parle de Loan, avec tu ne sais pas quoi dans la voix. T'arrives pas à analyser. T'arrives pas à capter. Tu sais même pas pourquoi t'as balancer ce mensonge. Peut-être parce qu ça te donnait trop d'avantage pour prendre le dessus. T'en sais rien. Et puis c'est crédible, tu vis avec Loan, vous dormez souvent ensemble, il crie sur tous les toits que t'es sa fiancée... oui c'était crédible. Mais pas possible. Non… Enfin, ça serait dommage de le déranger, mais tu fais bien ce que tu veux… Toi ça t'amuserais. Vraiment. Beaucoup. T'hésites vraiment, ta main de démangeant de composer le numéro de ton colocataire pour le faire rappliquer. Juste à voir la tête de Ben t'aurais même pas à commencer à jouer, il le ferait tout seul. Tu le connais. Tu relèves le regard vers Ben qui fixe ton téléphone, tu souries l'air de rien. T'as raison, j'vais pas le dérangé pour un truc qui vaut pas le coup. Tu répliques avec indifférence avant d'attraper ton téléphone et le rentrer bien au chaud dans ta veste. Et puis ça te fait rire sa manière qu'il a de bien dire "non". Ok rien que pour ça tu aurais pu dire oui mais bon...
Je te vois tellement pas avec un mec... Ok tu aurais vraiment du dire oui. Tu lèves les yeux au ciel te giflant mentalement de pas l'avoir vu venir cette réflexion. Tu le hais vraiment. En même temps pas de ta faute si ces conneries t'ont empêché de vraiment être libre pour te focaliser sur un mec. Fausse excuse ? Tu sais pas. C'est juste que... toi tu t'accroches pas. T'arrives pas. La preuve quand tu t'attaches tu perds à chaque fois. Alors tu veux pas, alors tu te contentes d'avoir des amis. Intimes. Mais des amis, rien de plus. Mais le prends pas mal hein. De mieux en mieux, tu le fixes ton regard réellement glacial sans même détourner le regard. Non tu plantes ton regards dans le sien, un regard froid, noir. Tu le détestes vraiment. Venant de toi je peux pas le prendre mal. Suffit de te regarder.. Tu répliques d'une voix blanche d'émotion, le reste étant totalement transmit par tes yeux. Tu vides ta bières de moitié d'un seul coup fixant ensuite la route plus loin sans lui adresser l'attention. Tu aurais pas du rester. Vraiment pas. Mais tu pouvais pas lui faire ce plaisir !
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyJeu 23 Oct - 23:38


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Un truc qui vaut pas le coup ? Ouais, c’est comme ça qu’elle te voit. Tu vaut pas le coup du tout. Le jeu reprend. Ça t’emmerde qu’elle puisse dire ça, mais en même temps tu es soulagé qu’elle ne prenne pas la décision de l’appeler. Ouais, parce que tu veux pas voir la tête de ce gars. Tu veux pas le voir avec elle. Tu veux pas les entendre parler, les voir se toucher, les voir s’aimer. Non, parce que dans ce monde misérable, y’a pas de place pour l’amour, pas pour toi. Tu l’as veux juste pour toi, même si c’est dans la haine que ça doit se passer. Même si elle te déteste, de tout son corps, de toute son âme. Même si elle te crache des saloperies en pleine face. Oui, tu peux pas t’empêcher de la vouloir quand même. C’est aussi pour ça que tu l’as vois pas avec quelqu’un d’autre. Parce que tu veux pas qu’elle soit à quelqu’un d’autre. Sauf que tu aurais pu garder ça pour toi, parce que au lieu d’arranger les choses, tu relance la vague. Tu as dis ça comme ça. Sans réfléchir aux conséquences, pour changer de sujet. Pour jouer au plus malin et elle le retourne contre toi et elle se débat comme un tigresse pour te le faire ravaler. Tu ris, parce que c’est trop facile, c’était évident qu’elle te sortirait un truc comme ça. Tu te sens con aussi, parce que c’est pas si malin que ça finalement. Elle a un regard noir, a t’arracher la tête si elle pouvait, mais tu essaye de garder ton sang froid, même si ça t’emmerde profondément. « Quoi ? Moi aussi tu me vois pas avec une fille ? » C’est pas vraiment une question, tu essaye juste de lire entre les lignes. Tu ris toujours. Tu sais très bien ce qu’elle pourrait répondre. C’est vrai, regarde toi, t’es même pas fichu de tenir une conversation normale avec elle. Pourtant ça t’empêche pas de trouver du réconfort dans les bras d’une jolie demoiselle quand l’envie te prend. « Contrairement à ce que tu crois, j’ai pas à me plaindre. » Ouais, sauf qu’il y a une différence entre s’envoyer en l’air avec la première qui vient et vivre quelque chose de sérieux et de construit avec quelqu’un. Non ça tu peux pas. Tu veux pas être enchainé à quelqu’un. T’es pas prêt, puis tu as jamais trouvé la personne qu’il fallait pour ça. Tu dis ça sans la regarder, parce que tu sais très bien que c’est faux ce que tu dis. Bien sûr que tu as a te plaindre, mais tu veux juste pas passer pour plus minable que tu es. Puis tu comprends que tu as dépassé les bornes, que tu es allé trop loin, beaucoup trop loin. Parce que maintenant c’est elle qui s’acharne à t’ignorer. Alors tu soupire et tu te bouge pour être de nouveau dans son champ de vision. « Aller. Je suis con, tu le sais… ça devrait même pas te toucher… » Tu t’en veux presque. Oui, presque parce que mine de rien tu es ravis de l’avoir un peu touché. Sauf que tu te sens encore plus con maintenant. Tu la regarde en ravalant ton sourire, avec un peu de sincérité dans le regard. Elle pourrait t’en envoyer une dans la figure que tu l’accepterais sans broncher, parce qu’à sa place tu aurais fait pareil. Tu serais même déjà parti, vexé. D’ailleurs tu comprends pas pourquoi elle est toujours là. « Je voulais juste dire que, t’es trop indépendante pour t’enfermer là dedans… Enfin, je pense. » Tu essaye un faible sourire, mais tu baisse les yeux, parce que tu te dis que tu n’arrange peut-être pas les choses. Tu l’as connais pas, pas assez pour te permettre de tirer de telles conclusions. Tu sais juste que tu as eu le temps de l’observer avec le temps, tout comme elle avec toi. Si non elle ne saurait pas tous tes points faibles pour te les envoyer dans la figure. Tu sais que c’est un esprit trop libre pour s’abandonner à ce genre de chose. Du moins tu essaye de t’en persuader, parce que tu aimerais que tout soit faux, qu’elle soit plus libre qu’elle ne le dit.

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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyVen 24 Oct - 0:02


Pour une fois vous arrivez plus ou moins à garder la conversation assez "neutre" du moins pas assez explosive pour que l'un ou l'autre tourne les talons. Chacun de vous deux semblent en crever d'envie mais aucun ne part. C'est sans doute malsain comme soirée et comme discussion mais peu importe pour toi, t'es à la fois amusé, énervé... et en vie. Oui en vie, parce que bordel te prendre la tête avec lui ça réveille, ça énerve, ça fait réfléchir. Tu veux pas que ça t'ait manqué et pourtant. Quoi ? Moi aussi tu me vois pas avec une fille ? Tu lâches une exclamation comme rire. Avec une fille ? Non, toi tu les enchaines. Tu répliques avec franchise, aucun tact, sans tourner autour du pot. Les deux pieds dans le plats, t'es vraiment douée pour faire ce genre de truc. Contrairement à ce que tu crois, j’ai pas à me plaindre. Tu ne réponds rien à ça, tu ne le crois pas c'est simple. Vu sa gueule, vu sa méchanceté, vu ses habitudes... non tu ne le crois pas du tout. Lui même ne se croit pas, tu le vois dans ses yeux alors après tout. Tu laisses passer.

Aller. Je suis con, tu le sais… ça devrait même pas te toucher… Et alors là c'est une première de l'entendre "à moitié s'excuser" après ses paroles. Tu le vois se pencher pour venir dans ton champs de vision et tu poses ton regards sur lui en soupirant. Le pire ? C'est qu'il aurait pu te calmer s'il n'avait pas ajouter que ça devrait pas te toucher. Parce-qu'il le sait bordel son effet, il sait à quel point ça t'agace, même pire. Il en joue. Il aime ça. Ça te sidère à quel point il est sadique et surtout maso, t'as jamais compris son délire. Tu pensais pas non plus l'être jusqu'à se qu'il te pousse dans ce jeu malsain. Je voulais juste dire que, t’es trop indépendante pour t’enfermer là dedans… Enfin, je pense. Évidement il gâche tout le reste avec ça alors que tu te crispes soupirant lasse et blasée alors que tu finis par le foudroyer du regard avec fatigue. Il t'énerve, il t'agace, il a jamais voulut voir exactement qui tu étais. Ce mec est taré, tu le sais. Et pourtant t'es toujours à plonger dans ce truc entre vous, comme si il y avait un but. Il n'y en a pas tu t'en doutes. T'aimerais presque par moment, mais non tu te doutes qu'il n'y a rien comme arrivée. Tu penses ? Arrêtes de penser Ben. Arrêtes un peu de faire comme si tu savais. J'suis ni une princesse qui n'a jamais eut de problème et qui va se plier sous ta méchanceté, ni quoi que ce soit que tu penses cerner. M'enfermer la dedans ? Tu souries à ces derniers mots. C'est toujours mieux que de m'enfermer toute seule dans la dope ou je ne sais quoi d'autre. Il y'a indépendance et "ne pas avoir de coeur". Mais merci du compliment, et arrêtes de t'excuser avec tes pathétiques "je suis con" t'en penses pas un mot. Si tu le pensais tu prendrais un miroir et tu le dirais une bonne fois pour toute. Tu m'aggaces. Tu finis par lancer avec énervement et fatigue, entre les deux. Parce que oui t'es peut-être indépendante, mais que Loan t'aide à pas sombrer, que c'est le seul à tes côtés. Il peut bien parler d'enfermement, en attendant lui il t'a pas laissé derrière. Tu termines ta bières en te calant contre ton dossier posant ton regard sur lui, absente. Il te pousse à bout et ça t'avais manqué.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyVen 24 Oct - 16:57


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C’est fou. Tu n’en reviens pas. Mais d’où lui vient une si bonne répartie ? Elle te cloue sur place, à tel point que tu sais même pas quoi répondre. Tu veux pas montrer à quel point ça te choque qu’elle te dise ça, mais c’est un exercice relativement difficile. D’accord tu le concède, il t’arrive de changer aussi souvent de partenaire que de fringues, mais c’est d’un commun accord. Tu n’as jamais fait de mal à personne en agissant ainsi. Elles veulent que ça, tout comme toi. Rien de plus, pas de sentiments idiots, pas de concessions ridicule. Tu t’amuse, tu danse avec la passion et chacun rentre chez soi. Rien de mal. Mais qu’elle te le fasse remarquer, surtout de cette manière, ça te perturbe. Qu’est-ce-que ça peut bien lui faire que tu les enchaines ou non ? Tu n’as rien à lui justifier, aucune preuves à faire vis à vis d’elle. Alors oui, tu passe encore plus pour un connard, irresponsable, pas doué d’affection et sans aucun respect, pas même pour toi. Mais tu t’en moque de ce qu’elle peut bien penser. Même si ça t’emmerde plus qu’autre chose qu’elle puisse te voir de cette manière. Parce que y’a plus choquant que ça, comme la suite qui fini de t’abasourdir. Ouais t’es allé trop loin et tu as essayer de formuler un semblant d’excuse, puis tu as aussi essayer maladroitement de faire un compliment. Sauf que ça tourne toujours faux dans ta bouche. Alors forcément tu n’as pas le temps de réfléchir qu’elle te lance encore une fois un réplique bien placée que tu as énormément de mal à digérer, plus que les autres. Tu l’as fixe, presque bouche-bée. D’un côté tu as envie de rire parce que tu as que ce que tu mérite. D’un autre côté tu voix qu’elle sature, elle se débat vraiment comme un fauve pour s’assurer de pas te laisser prendre le dessus. Qu’elle en a marre et que tu y es aller trop fort. Vraiment. T’es coincé, parce que tu sais que même si tu lui demandais de tout recommencer à zéro et de repartir sur de bonne bases, elle voudrait pas. Elle peut pas te voir en peinture. Tu l’agace comme elle le dit si bien. Tu es tellement coincé que tu sais même pas quoi répondre, parce que tu veux pas finir d’enfoncer le cloue. Elle te regarde et toi tu cherche à fuir, parce qu’elle a réussit à t’acculer misérablement. Tu te renfrogne sur ta chaise, vexé et embêté. Tu jongle avec cette maudite situation délicate. Oui, ça serait plus facile de la planter là et de te barrer encore une fois, mais tu veux pas. Elle te le reproche assez, faut que tu change de tactique. « Tu as raison, je suis un co… Je me permet de juger les gens sans les connaitre. » Tu marque une pause parce que tu es presque entrain de t’emporter. Tes nerfs commencent à se lâcher, parce que tu es entrain de constater tout ce qu’elle te dit et que ça fait mal. « D’accord je suis pathétique, minable tout ce que tu veux parce que je suis pas capable d’avoir du coeur avec les gens. Mais je te signal que toi aussi tu te contente de me juger que par ce que tu vois. Toi non plus tu me connais pas, tu connais que ce que tu pense. » Tu as agrippé les bords de la tables avec tes mains. Tu la transperce de ton regard, qui n’est ni méchant ni froid, juste insistant. Parce que oui, tu l’as connais pas, mais elle non plus ne te connais pas dans le fond. Elle connait seulement ce que tu veux bien lui faire voir. Un connard, certes, mais elle ne sait pas le reste. Elle sait pas que tu peux être bon quand tu le souhaite. Que tu peux être souriant, agréable, blagueur. Que tu peux aimer aussi quand tu le veux. « Ok, j’ai toujours mal agis avec toi, j’en ai conscience. Je vais pas m’en excuser, parce que tu vas encore dire que je le pense pas. Voilà c’est ça le truc, c’est que tu me juge tellement mal, que tu sais pas quand c’est faux ou vrai… Tu te trompe sur toute la ligne malheureusement. » Tu t’arrête, tu soupire, tu relâche la pression et la table. Elle t’as énervé, pour de bon. Tu décide de vider ton verre puis te renfrogne sur ta chaise de nouveau. Tu boude, vexé, tu veux même plus la regarder, parce qu’elle t’as mis un sacré coup.

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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyVen 24 Oct - 21:38


Vous êtes là à tourner l'un autour de l'autre pour savoir qui serait le premier à rendre les armes. Pire que des corbeaux autour de leur proies, vous attendez la moindre faiblesses pour frapper plus fort. T'aimes pas être ce genre de personne, mais avec lui c'est tellement... libérateur ? T'en sais rien, mais ça te fait un bien fou dans un sens, de retrouver ça, de râler, de sentir qu'il se laisse pas faire. Même si t'aimerais qu'il soit sympa, qu'il soit pas comme ça. Tu peux pas changer ça. Tu as raison, je suis un co… Je me permet de juger les gens sans les connaitre. Tu as les bras croisé sur ton ventre pour te tenir chaud, il t'as énervé alors t'as râlé. Il semble le remarqué qu'il va parfois trop loin... mais qu'il te donne raison sur ça te surprend oui en effet. Ilmarque une pause et tu restes dans ton états à fixer plus loin, sans vouloir faire d'effort. D’accord je suis pathétique, minable tout ce que tu veux parce que je suis pas capable d’avoir du coeur avec les gens. Mais je te signal que toi aussi tu te contente de me juger que par ce que tu vois. Toi non plus tu me connais pas, tu connais que ce que tu pense. Evidement qu'il pouvait pas juste se contenter de te donner raison. On parle de Ben. De Ben et de toi. De Ben face à toi. Y'a pas de "baisser les armes" entre vous. Alors tu l'écoutes, stupéfaite qu'il te retournes cela en pleine face. Qu'il ose dire ça alors que de toute manière c'est lui qui a toujours joué comme ça. Qu'il a toujours montré ce personnage de lui, peut-il te blâmer de le juger ? Non parce que tu le connais, oui tu connais parfaitement ce côté ignoble de lui. Et le bon côté.. tu le connais pas c'est vrai, mais qu'est-se que tu en as entendu parler. Ok, j’ai toujours mal agis avec toi, j’en ai conscience. Je vais pas m’en excuser, parce que tu vas encore dire que je le pense pas. Voilà c’est ça le truc, c’est que tu me juge tellement mal, que tu sais pas quand c’est faux ou vrai… Tu te trompe sur toute la ligne malheureusement. Et là tu tombes de haut face à cette tirade. Tu flippes même un moment qu'il finisse par vraiment arrêter ces grands airs et t'avouer tout. T'es pas préparé. Non tu veux pas. Mais il le fait pas. Évidement qu'il le fait pas. C'est Ben bordel ! Tu serres les dents avant de sortir une clope sans l'allumer. Et évidement il t'énerve, il va un peu trop loin et quand l'un va un peu trop loin... ba l'autre va encore plus loin. Cercle vicieux entre vous deux. Je te juge sans te connaitre ? moi ? Qui est-ce qui joue au connard blessant et rabaissant depuis le début ? Tu as voulu ça. Me tromper sur toute la ligne ? Tu ries un peu à cela avant d'allumer le bout de ta clope qui s'embrase doucement. J'suis pas aussi conne que tu l'penses, arrêtes de te complaire dans l'idée que je sais pas les raisons exact de ta connerie universelle. J'suis au courant j'te signal ! Tu le dis comme ça de manière simple, alors qu'à peine prononcé t déjà tu te gifles mentalement, tu restes stoïque sur ton fauteuil, bien qu'ébranlé d'avoir balancé ça comme ça. Tu voulais pas. Tu voulais même pas en arriver là, tu voulais pas en parler. Et pourtant c'est fait et aucun moyen de faire machine arrière alors que tu ravales tes inquiétudes et tes remords.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptySam 25 Oct - 11:34


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C’était Pire que tout. Tu croyais déjà être au plus bas, mais elle a terminé de t’enfoncer encore plus profond. Elle t’énerve pour de bon. Tu essaye de te contenir pour ne pas lui montrer, mais elle a touché un point sensible et insiste là-dessus. Tu essaye de retourner la situation à ton avantage. De puis prouver que tu es bien plus lucide qu’elle peut le penser. Lui montrer que tu sais ce que tu fais. Que tu sais que c’est mal… Tu as essayer d’admettre que tu as conscience du jeu que tu joue avec elle, que tu sais que c’est malsain. Tu admet presque que tu regrette, mais le problème c’est que tu t’emporte et qu’encore une fois tu dis les mots de trop. Tu lui reproche ouvertement ce que tu devrais te reprocher à toi. Ouais, elle te connait pas, mais toi non plus tu la connais pas. Dans le fond, tu le sais que vous êtes deux inconnus qui se sont déclaré la guerre sans vraiment chercher à voir ce qui se cachait derrière. Parce que toi c’était le seul moyen que tu avais de te préserver, qu’elle découvre jamais ce que tu cachais. Tu croyais que ça arriverait jamais. Que t’aurais jamais à te justifier. Que tout ça finirait par éclater une bonne fois pour toute et que l’un de vous deux renonce. Que tu resterais à tout jamais silencieux en gardant ça pour toi… Puis comme toujours elle a raison. Tu as essayé de te donner bonne conscience en te persuadant toi-même que tu pouvais être bien différent de ce qu’elle pouvait penser. Mais ça recommence. Tu t’es donné le coup de grâce tout seul. Sauf que là c’est différent de tout ce que tu as entendus depuis le début. Oui, c’est exactement ce que tu redoutais le plus. La seule chose contre la quoi tu ne pourrait pas te défendre, lutter, rétorquer un truc bien placé. Non, là t’es coincé. Tu pas non plus nier, tu peux pas faire semblant. Tu es définitivement coincé. Tu en oubli même tout le reste de ce qu’elle a dit, tu te concentre que sur la fin… Je suis au courant… Ouais tu as tout imaginé, mais pas ça. Tu as jamais envisager ce que tu aurais à lui dire dans un cas comme ça. Non, parce que tu croyais vraiment être assez protégé pour ne pas en arriver là. Puis sa façon de le dire, tu sais qu’elle s’en sert contre toi, tu sais qu’elle a touché le point le plus sensible. Alors tu t’en veux d’avoir pris place à cette table quand tu l’as vu. Tu t’en veux de ne pas être parti comme si de rien n’était. Tu t’en veux d’avoir imaginé que tu pourrais discuter tranquillement avec elle autour d’un verre parce que le contexte avait changé. Ouais tu t’en veux d’avoir été aussi naïf. Naïf d’avoir imaginé que jamais elle le saurait… Tu peux pas t’empêcher de la fixer en te demandant si elle bluff pas. T’oubli qu’il y a des gens autour de vous. Le temps s’arrête et tu supporte pas du tout cette sensation. Tu es hésitant, parce que tu sais qu’il te reste un infime espoir de t’en sortir, mais tu pourrais très bien finir de t’enfoncer en voulant te sauver. « Et… qu’est-ce-que tu crois savoir hein? » Tu la regarde froidement avec insistance. Ouais, si elle le sait alors tu veux qu’elle le dise. Tu veux l’entendre dire cette chose que t’arrive presque pas à t’avouer à toi-même. Parce que tu sais que c’est peut-être tout aussi gênant pour elle que pour toi. D’un autre côté tu veux pas l’entendre, pas de sa bouche. Parce que tu sais qu’elle comprendrait pas ce que tu peux ressentir et encore moins pourquoi tu as fais tout ça. Alors tu chasse cette idée en secouant la tête négativement parce que tu veux même pas l’entendre. « Non en fait... Tu crois savoir, mais tu sais rien Faust et vaut mieux pas que tu sache. Tu comprendrais pas et ça n'arrangerait rien… » Tu souris nerveusement pour toi-même, parce que tu te sens con d’être autant en danger. Tu voudrais te barrer à l’instant même et la laisser là comme ça, comme rien. Mais tu veux pas lui donner ce plaisir, parce que ça ne ferait que confirmer que tu es un lâche. Alors tu préfère garder la face, ne pas perdre pied et bluffer en la regardant droit dans les yeux comme si baisser le regard finirait de t'achever à ses yeux.

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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMar 28 Oct - 21:37


La bombe est lancé, brutalement, sans avertissement. C'est toi ça hein ? N'est-ce pas ? Féroce besoin de liberté. Tu supportes pas être dominé ? Vraiment ? Non tu supportes pas son simple pouvoir à lui de persécution, tu peux pas le supporter tout simplement. Il est toujours là, depuis le début, toujours, ses airs supérieurs aux lèvres, ses airs supérieurs comme si c'était naturel. Et pas une seul fois il t'a adressé un regard dénué de cela. Tu te souviens des premières fois, quand t'essayais d'être sympa, et que tu essuyais que ses rires et ses insultes. Il n'a fallut que quelques jours pour ne plus rien essayer. Rien du tout. Et voilà où vous en êtes, sur cette terrasse pourrie l'un en face de l'autre à voir qui des deux mordra la plus fort. Tu le hais de te faire devenir comme ça, tu le hais de ce pouvoir qu'il a sur toi, tu le hais vraiment. Pas des mensonges. Le détester serait si facile, tu pourrais ne pas lui accorder d'attention. Mais ça va plus loin tu le sais. Et… qu’est-ce-que tu crois savoir hein? Il est trop décontenancé pour pouvoir te berner. Tu es trop assurée pour pouvoir le laisser. T'es là à presque regretter tes paroles, tu voudrais qu'il oublie. Vraiment tu pourrais presque lui dire d'oublier, t'abaisser à t'excuser. Devant lui. Mais c'est Ben, et Ben a toujours une bonne idée, une bonne réplique pour ne pas te faire capituler, pour que tu restes comme ça aussi nerveuse et irritable que chaque fois en sa présence. Et là voilà sa magnificence. Non en fait... Tu crois savoir, mais tu sais rien Faust et vaut mieux pas que tu sache. Tu comprendrais pas et ça n'arrangerait rien… Et tu sais que s'il était si prêt de trouver une porte de sortie à tes méchanceté, s'il aurait vraiment t'adoucir un instant en se tirant ou en disant rien. Il le perd totalement. Là avec ses paroles, encore une fois en te balançant bien loin, en faisant comme si tu étais la dernière des connes. Alors tu ranges tes peurs de cette vérité, tu ranges ta sympathie et le reste. Oh pitié arrêtes de sourire. Tu sais y'a des centaines de manière de dire à une fille qu'elle nous plait. Mais alors toi mon pauvre t'es à des milliers de kilomètres de savoir quoi faire. Tu répliques avec un sourire moqueur, un rire dévastateur. Tu aurais bien voulu qu'il soit différent, un peu comme Loan, avec son tempérament à lui. Mais c'est, et il t'a toujours détruite, alors tu fais pareil. Et tu vides ta bière avec triomphe.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 29 Oct - 0:45


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Comment faire ? Tu as jamais imaginé l’éventualité qu’elle pouvait comprendre, encore moins savoir. Tu te retrouve dépourvu de tout, même de crédibilité. Tu ne sais pas comment garder la face, ne pas lui montrer qu’elle a tapé trop fort là où sa fait mal. Tu es à deux doigts de vriller et de t’emporter, parce que tu supporte pas de la voir jubiler comme ça. Moqueuse et sûr d’elle parce qu‘elle sait qu’elle a raison. Elle a plus aucune pitié pour toi et termine de t’achever alors que tu t’es essayé à trouver une dernière solution pour te tirer de là. Mais c’est trop tard, tu n’as plus aucun moyen de t’en sortir, même avec le bluff. Puis elle rentre dans le vif du sujet. Elle nomme ce que tu as jamais réussis à vouloir avouer, même pas à toi-même. Ouais, elle te plait, mais c’est hors de question pour toi de lui faire savoir. Tu peux pas le nier jusqu’au bout et risquer de dire les mots de trop qui finiraient de tirer un trait sur elle. Mais d’un autre côté, tu arriveras jamais à lui dire les choses comme elles sont. Tu as pas le courage, ni la force. Tu aimerais que les choses soient plus simples, que tu puisse lui dire sans avoir peur des conséquences. Tu sais seulement que tout ça est aller beaucoup trop loin et que tu passerais pour le rois des cons si tu lui donnais raison. Alors tu deviens encore plus hésitant, encore plus nerveux. Tes jambes te crient de te lever et de t’en aller sans jamais te retourner et encore moins la retrouver de nouveau. Mais tout ton corps se retrouve tétanisé devant elle et son assurance certaine. Tu es incapable de réagir extérieurement, mais à l’intérieur de toi tu brûle. Tu brûle de colère, de honte, de haine, mais aussi de passion. Elle a tout englouti au fond de toi et tu te retrouve encore plus misérable que tout. Tu ravale ton sourire comme elle te le demande si gentiment. Tu sais que ça sert à rien avec elle de toutes manières. Puis t’inspire un bon coup pour te donner un dernier espoir de trouver la force de dire qu’elle que chose. « Pourquoi tu t’obstine ? Comme si j’allais perdre mon temps à essayer de te faire comprendre une chose pareille... » Tu essaye de t’en tirer. Tu l’as regarde plus, parce que t’y arrive pas. Mais ce qu’elle vient de te dire te ronge à l’intérieur. Son venin vient s’insinuer sournoisement et te donne à réfléchir. Tu veux pas qu’elle ai raison et ça t’énerve de te retrouver incapable de garder la face devant elle sans perdre pied. Alors tu essaye de chercher un autre moyen de faire basculer les choses. Tu retrouve un minimum de confiance en toi, mais tu laisse tes airs supérieurs de côté. tu reste toi-même. Simplement toi, sans artifice pour lui mettre de la poudre aux yeux et montrer quelqu’un que tu n’es pas. Tu as besoin d’être toi-même à présent. « Et en supposant que tu puisse avoir raison… C’est une hypothèse hein… Qu’est-ce-que ça changerait que je trouve les bons mots ? » Tu cherche encore à nier en douceur parce que tu te sens incapable de dire la vérité. Incapable de la regarder dans les yeux pour lui dire ça et de voir de sa réaction, pourtant tu résiste. Tu sais même pas comment elle pourrait réagir, mais la perspective qu’elle puisse en rire ne te plaît aucunement. Tu refuse qu’elle te prenne pas au sérieux, qu’elle s’en moque et s’imagine que c’est encore une idée de ta part pour la faire souffrir. Non, toi tu plaisante pas avec ça. Sauf que t’es incapable de faire en sorte que ça se réalise. La simplicité et les choses qui fonctionnent, pour toi c’est trop compliqué. Puis dans un dernier espoir tu essaye aussi de retourner la situation et de te persuader toi-même que si rien ne fonctionne entre vous, c’est uniquement sa faute… Tu sais que ça changerait rien quoi qu’il arrive, parce ça ne dépasserait pas le stade actuel. Vous continuerez sans doute à vous enfoncer dans cette spirale infernal, parce que vous ne connaissez que ça. Puis c’est à croire qu’il n’y a que ça qui vous plait. Tu la regarde intensément, avec force même, cherchant le moindre signe de contradiction dans son regard. Tu as besoin qu’elle te répondre honnêtement, pas avec une énième pique désagréable qui te fera encore passer pour un minable. Tu sais que tu vaut bien mieux que ce que tu veux bien paraître à ses yeux, il faut juste que tu arrive à lui faire comprendre.
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 29 Oct - 1:32


Tu aimerais presque faire marche arrière. Parce que t'es pas totalement pourrie. Totalement comme ça, méchante, arrogante, suffisante, mesquine, sans cœur. Parce que même avec toute la haine que tu as pour lui, le voir d'un seul coup perdre la face te fuir du regard se sentir minable face à tes mots, et se détruire presque devant tes yeux ça te fait mal. Ça te fait mal d'avoir un tel pouvoir, d'avoir ce genre d'acte juste avec des mots, de lui balancer comme ça tel un verre d'eau et de regarder le résultat. Tu n'aimes pas tout ce mal que vous vous faites, au fond ça t'emmerde, ça te fait chier. Et pourtant tu continues, parce qu'il y a ta conscience et la manière dont tu le blesses et ça te plait pas, mais y'a ta colère et ta haine contre lui qui passe au dessus. T'es telle une enfant, tu sais pas gérer tes sentiments. Pourquoi tu t’obstine ? Comme si j’allais perdre mon temps à essayer de te faire comprendre une chose pareille... T'as envie de le gifler, tu le fais pas. Perdre son temps ? Ne voit-il pas que son temps il l'a perdu depuis le début ? Qu'il est bien con ? Que ce mec tatoué et trop souvent drogué était ton parfait reflet sur bien des côtés ? Qu'il perdait son temps à t'enfoncer et qu'il avait qu'à te tendre la main te dire "Salut moi c'est Ben, enchanté". Et tout ça se serait bien passé. Mais non. Alors son temps il l'a perdu à ce moment là. Et depuis, c'est ton temps qu'il te fait perdre.
Et en supposant que tu puisse avoir raison… C’est une hypothèse hein… Qu’est-ce-que ça changerait que je trouve les bons mots ? Il perd de son assurance, il perd tous ce qui peut te faire penser au Ben que tu connais à cet instant. A sa voix trop... hésitante, à son regard fuyant qui attend un truc. Et là c'est comme si qu'il te tient. Parce que sa réaction tu la connais pas vraiment, et toi là tu flippes. Tu te rétractes, tu fais marche arrière. Sa simple manière de parler de supposition te fait te dire qu'il pourrait avoir raison, qu'il pourrait juste tout dire. Maintenant. tout changer. Ou alors comme il le dit... attendre que quelque chose change. Quoi ? Que ça change quoi ? T'es incapable d'aimer vraiment non ? Pas comme quelqu'un le veut, toi tu as besoin de tout entièrement. Pas de truc à moitié, toi t'as besoin d'être consumé, jamais abandonnée. Alors sur le coup quand il relève les yeux pour te fixer dans l'attente d'une réponse tu te perds un instant dans ta confusion. Tu sais plus quoi répondre comment faire. Tu es forte oui mais là.. tu sais pas. Tu fouilles. Arrêtes... Tu reconnais même pas ta voix face à lui. Toi tu lui envoies toujours quelque chose en plein gueule, jamais tu lui dis ça d'une voix de fille trop perdu, trop apeurée. Tu reconnais pas cette voix qui te dévoile beaucoup trop. Tu hais ce sentiment. Qu'il ait le dessus même dans ces moments là. Alors tu te glaces. Tu avales ta salives récupérant ton téléphone sur la table avant de relever le regard sur lui. Mais Ben... t'en ai incapable. J'suis une gamine trop capricieuse rappelles toi... Tu lances sachant même pas toi même si c'est de la provocation ou juste une question. C'est vrai quoi t'es quoi ? Arriverai-t-il vraiment à trouver un seul truc qui ferait que tu le crois ? Jamais, t'en ais persuadé. Tu te penches vers lui en le fixant. Essayes toujours, t'es incapable de sortir un truc de ta bouche si c'est pas un mensonge ou une insulte. Tu lui siffles ça à mi voix oubliant le reste du monde les autres, le bar, la ville. T'es trop proche, et sur le coup tu le ferais bien taire d'une manière beaucoup plus physique et passionnelle mais tu le fais pas. Trop morte de peur dans cette histoire tu te lèves alors rapidement avant de filer. Jetant les armes, tu t'en fous tu lui a balancé ça en pleine gueule, tu as un peu gagné hein ? Même si tu fuis tu as pas totalement l'air de rien n'est-ce pas ?!
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MessageSujet: Re: and we are again. ben   and we are again. ben EmptyMer 29 Oct - 7:45


And we are again
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Le temps s’arrête. Tu as posé tes dernières cartes, sans trop savoir où elles pourraient t’emmener. Tu as plus rien à perdre face à elle, tu sais que tu es déjà au plus bas. Tu essaye de retourner la situation, pour éviter d’avoir à dire la vérité, pour pas te retrouver au pied du mur, mais si c’est trop tard. T’aurais seulement pas imaginé que les choses se passeraient comme ça. Que ça serait à la fois trop facile et trop frustrant. Tu lui as posé la question, celle qui pourrait tout changer, tout sceller ou au contre tout briser. Tu as laissé ta mauvaise assurance aveuglante de côté, parce que tu voulais être sincère. Tu voulais pas qu’elle lise dans ton regard que cette question n’avait rien de sérieux. Parce qu’elle avait tout de sérieux. Oui, tu voulais qu’elle te dise ce que ça changerait, ce que ça provoquerait, ce qui pourrait se passer… Elle aussi c’est transformé après ça, ses mots sonnes doucement avec sa voix fragile. Pendant un instant tu crois que c’est terminé, qu’elle va te dire les choses comme elles sont, qu’elle arrivera à dire ce que toi tu ne peux pas.Ty y crois, tu le veux, mais ça n’arrive pas. Tu vois dans ses yeux que la situation la perturbe autant que toi et elle retrouve son sarcasme paré à toutes épreuves. « Mais Ben... t'en ai incapable. J'suis une gamine trop capricieuse rappelles toi.. » Elle a beau te dire le contraire, tu y vois une faible chance. Mince lueur d’espoir de pouvoir arriver à quelque chose. Tu voudrais lui dire à quel point tu es prêt à te battre pour faire face à ses caprices. Ton coeur s’emballe, comme si tu étais heureux, comme si enfin tu recevais enfin une chose que tu attendais depuis des années. Puis elle se penche vers toi et là tu commence à défaillir. Tu sais même pas si tu dois la regarder dans les yeux, ou la fuir, où fixer ses lèvres aux quelles tu te pends pour écouter ce qu’elle a à te dire. Lèvres dont tu aimerais bien connaitre la saveur, sans doute aussi amer que ses paroles, mais dont l’amertume ne serait que pure délice. Tu es prêt à esquisser un sourire quand tu mesure l’importance de ses paroles, parce qu’elles viennent confirmer que tu peux y arriver, avec de la persévérance. Tu te sens pousser des ailles. T’aimerais lui montrer que tu peux être quelqu’un d’autre que celui qu’elle connaît et que t’es largement capable de sortir autre chose de ta bouche. Que tu peux être quelqu’un d’agréable, doux, assez mielleux pour pouvoir s’aplatir devant une fille comme elle. C’est tout ce que tu voulais savoir, si c’était possible. Avoir un aperçu de sa réaction. Elle est pas si terrible que tu le croyais, parce qu’elle te laisse quand même le doute de pouvoir y arriver. Saut que le temps c’est arrêté, tu t’es dis que tu pouvais tentez quelque chose maintenant que t’aurais rien à perdre. Un petit aperçu de ce que tu as toujours caché. Que ça serait encore mieux parce qu’en rentrant chez elle, elle arrêterait pas d’y penser, qu’elle se torturerait l’esprit pour en savoir mieux. Tu croyais pouvoir la saisir en plein vole, mais t’es resté trop décontenancé devant elle et tu l’as pas vu partir. Elle a filé comme toi quand tu te retrouve devant une situation délicate, parce que c’est trop compliqué. Pourquoi ? Tu n’en reviens pas, tu reste là à fixer le vide, puis tu te décide enfin, c’est plus fort que toi, ça te pousse les tripe pour sortir. « Attends Faust ! » C’est trop tard, elle est déjà trop loin maintenant. Autour de toi tout le monde te regarde bizarrement, toi tu reste debout, pétrifié, tu réalise pas. T’as jamais été aussi prêt du but et le pire, c’est que c’est elle qui t’as ouvert la route, comme si au fond c’était possible qu’elle puisse le vouloir autant que toi…Tu sais pas, ça te perturbe trop, tu sais pas quoi en penser, tout ce que tu sais c’est qu’elle t’as volontairement lancé un nouveau défis et que celui là tu veux pas le laisser passer sans te battre. Tu veux plus laisser place au hasard entre vous, parce que tu viens de comprendre que ça ne tenait qu’à toi et tu réfléchis déjà à la façon dont tu vas t’y prendre. Tu sais que maintenant la situation est renversée pour de bon, que tu peux y voir un avantage, mais aussi que cela ne tient qu’a un file trop fragile à ton goût. Au fond de ton être, tu veux plus que tout que ça marche et lui prouver que tu peux aussi être le bon, plus que le mauvais.
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