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| Invité
| Sujet: Verity • Entre poésie et mots d'ombre Mer 15 Oct - 20:01 | |
| Alors voilà je ne vais pas vous présenter de créa graphique ici, mais simplement de petits textes que j'ai pu écrire, nouvelles, poèmes, chansons je touche un peu à tout. Je vous laisse un premier petit texte qui prend pour thème l'ombre et la lumière. - Ombres et Lumières a écrit:
Elle n'avait jamais été plus belle qu'en cet instant, perdue entre ombre et lumière, entre le regard du malin et la clarté de Dieu. Son visage était balafré par des rais de ténèbres qui formaient un large masque sur son visage si enfantin. Pourtant, face à elle, s'éveillait le soleil qui de ses rayons de clarté chatouillait sa peau opaline. Elle était exceptionnelle, habitée par les mirages de Lucifer qui étreignait entre ses griffes la douceur de son visage, il transformait l'ange en un démon charmant. Elle m'observait, son rictus perpétuellement ancré sur ses lèvres, retroussé dans la pénombre on n'en distinguait que le contour. Combien de fois avais-je glissé mes doigts sur sa bouche ? Combien de fois avais-je dessiné ce sourire malsain ? Et pourtant, derrière toute la cruauté qu'elle dissimulait dans l'ombre, il y avait ses yeux, aussi clairs et illuminés que le ciel d'une pâle aurore de printemps. C'est-ce qu'elle étai,t le diable dans le corps d'un ange, elle avait arrachée ses aile, comme elle arrachait l'amour des hommes. Enfin dans le spectre de la lune, elle avança, révélant ses traits, reflet de ce qu'elle était. Un peu ombre, un peu lumière, elle s'approcha de moi, glissa ses mains autour de mon cou. Perdu dans le moire de sa chevelure je me laissais bercé par leur fragrance aussi divine et diabolique qu'elle, et puis dans un souffle d'air chaud, elle laissa échapper les mots qu'elle ne cessait de répéter : qu'elle n'était pour personne, qu'elle n'était qu'une nuit parmi tant d'autres, une âme qu'on oublie. Allongé sur le lit j'observais son corps nus, habillé par l'unique ombrage des rideau sur sa peau. Dans un pas fluide elle abandonna la chambre, absorbant la clarté qui l'habitait pour ne laisser qu'une épaisse pénombre, celle qui lui servait de manteau. En la regardant s'enfuir, emportant mon cœur avec elle je ne pouvais que dire qu'elle n'avait jamais été plus belle qu'en cet instant, perdue entre ombre et lumière, entre le regard du malin et la clarté de Dieu. |
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