L’hiver touche mon cœur comme un délice qui meurt,
L’hiver touche mon âme comme une ombre calme.

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Jour un, amour numéro un, c’est l’amour suprême, dis-moi que tu m’aimes, car avant toi tu sais ma vie n’as pas à dire, n’est pas âme qui vive. Dis-moi que tu m’aimes car avant toi tu sais, je n’étais qu’une petite fille sans vie, haineuse de voir le temps couler sur moi comme si elle se foutait de moi. C’est l’amour suprême qui coule dans mes veines, c’est l’équilibre de toute une vie dans les larmes de tes yeux, dans tes globes somptueux. Nos mains liées crissent sous le soleil désabusé, nos parents posant sur nous ce regard de tourment. Est-ce nous ou eux qui ne pensons pas juste ? Tu sais moi, tout ce que je crois c’est cet amour somptueux que je crois voir au fond de toi. Le temps passe, file, coule entre nos doigts, nos corps changent, nos esprits s’entremêlent mais nous connaissons-nous vraiment ? Je le crois, je l’ai cru car tu sais j’y crois, comme au jour numéro un.

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Neuf Jours, la vie c’est du velours et l’éternité, une nécessité. Dis-moi qu’il n’y as aucun gage dans notre amour, que pour toujours l’amour sans âge nous transporteras vers notre éternité. Dis-moi, dis le moi encore que nous deux c’est mieux que l’amour, c’est vrai, c’est doux, c’est frais. Le temps nous emporte vers les années. Je vis sous ton bras, avec toi, contre toi, rien que pour toi. Elle ne correspond qu’à toi, ne vis que pour toi, n’éternise que pour toi. Je t’ai regardé tout l’été, t’ai mordu la peau, le cœur, l’âme. Tu as laissé en moi cette marque indéfinissable qui ne s’égarera jamais, qui sera toujours clouée, scotchée, ancrée en moi. Dis-moi que tu m’aime, dis-moi que je suis pour toi le plus beau des délices.

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Jour dix, variation du délice, que voudrais-tu faire ? Vivre, tout partager avec toi. Ne pas penser aux années qui coulent sur nos veines comme une marque de l’adolescence déchirée. Des cris, des mœurs, des mots qui volent et qui touchent en plein cœur ce que tu croyais être ta famille. Mais précisément, ils ne comprennent pas, ne peuvent pas comprendre. Leur yeux sont noirs, leur cœur enflammé à l’essence de mon amour, de ma haine pour les incompris.

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Chaque jour, dépendance à l’amour. Dépendance tout autour de nous, notre bulle, notre monde où tout le monde essais de m’éloigner de toi. Mais ne comprennent-ils pas que ma vie n’est qu’en toi ? Nouvelles choses, nouveau monde, je te suis aveuglément dans tout ton être, tes envies, j'obéis. Je chante pour toi, danse pour toi. Tu m'apprend un monde, que les autres qualifient de débauche mais qu'est réellement ? Où est le mal quand tu crois côtoyer le bien ? Les marques sur ma peau ne sont-elles pas la preuve de ton amour pour moi ? Dis-moi que tu m’aimes, c’est mon seul état d’âme, ma seule nouvelle.

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Cent jour, si c’était un jour sans, sans en avoir l’air, de l’orage dans l’air. Cent fois dans ce même nuage, ou es donc ton âme. Dis-moi, m’aimes-tu toujours ? Ce que je pensais être de l’amour dit, est-ce que tu le justifies de la même façon ? Cent fois je te pose la question, les larmes aux yeux. Yeux, sont-ils encore au juste ? Ces cernes noirs sont-elles le signe de notre amour ou de notre destruction ? Cruels sont tes mots, douloureux mon ressentis, les larmes saignent sur ma joue comme l’amour qui s’envole de mon cœur. Dis-moi, est-ce ça l’amour, car ça ressemble drôlement à de la torture. Mentale, physique, ou es-tu ?

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Mille fois, oserais-je encore te regarder dans sang froid ? M’as-tu aimé ou détruite, la question flotte dans mon esprit comme une torture de chaque jour. Ne me touche pas, personne, que personne ne me touche. Qui suis-je pour prétendre à l’amour, moi si aveugle d’un poison amer. Milles fois encore, mes yeux pleurent en te demandant : m’as-tu vraiment aimé au moins un jour ? Je t’ai donné mon enfance, mon adolescence, ma vie entière en pensant que toi aussi mais suis-je aussi conne ? Dis-moi, m’as-tu seulement regardée une fois ? Maintenant regarde-moi, je suis laide avec toute ses marques. Je croyais que c’était de l’amour mais ce n’est rien d’autre que de la haine, violence. Amertume d’une vie passée que j’ai jetée.

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Regarde moi, aujourd'hui, maintenant.
Qui suis-je pour prétendre savoir quelque chose.
Je ne suis qu'un corps meurtrie, désobéissant à toute une vie.